France: Plusieurs grandes villes éteignent leur mairie en soutien au peuple palestinien
-Les villes de Grenoble, Nantes, Bordeaux ou encore Lyon, ont décidé de suivre l’initiative lancée par le maire de Marseille

Provence-Alpes-Cote d Azur
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Le maire de Marseille, Benoît Payan, a annoncé mercredi sa décision d’éteindre les lumières de l’Hôtel de Ville à 22 heures « en mémoire de toutes les victimes civiles de Gaza ».
Dans une publication sur le réseau social X, l’édile a invité « tous les Maires de France à en faire de même ».
Dans la foulée, le maire de Lyon, Grégory Doucet, a répondu favorablement, considérant que les « images de dévastation indignent et touchent chacun d’entre nous ».
« J’ai décidé, aux côtés de Marseille, d’éteindre l’Hôtel de Ville de Lyon ce soir à partir de 22h. En mémoire des victimes civiles de Gaza » a-t-il fait savoir.
Dans le même temps, Pierre Hurmic, maire de Bordeaux s’est lui aussi rallié à l’initiative en indiquant éteindre « la façade de l'Hôtel de Ville à 22h pour exprimer notre colère après les frappes sur Rafah et notre solidarité envers les populations civiles ».
« Nous éteignons les lumières et nous gardons les yeux ouverts » a-t-il conclu.
D’autres municipalités ont répondu en souhaitant se joindre au mouvement mais précisent que les lumières sont déjà éteintes la nuit par sobriété énergétique, à l’image de Lille et Rennes.
« Nous partageons évidemment ta colère dvt les horreurs des frappes meurtrières sur Rafah.Ds le cadre de la sobriété énergétique, les lumières de la mairie sont déjà éteintes le soir. En revanche dès demain, en soutien à Gaza, nous fermerons les lumières d’autres bâtiments publics » à par exemple fait savoir Martine Aubry, maire de Lille.
À noter que la mobilisation pro-palestinienne se fait de plus en plus intense à travers la France où les manifestations sont quotidiennes depuis les frappes qui sévissent à Rafah.
Pour rappel, des dizaines de Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, ont été tués et blessés, dimanche soir, dans un bombardement israélien visant les tentes de personnes déplacées dans la région de Tal al-Sultan, au nord-ouest de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza.
Le bombardement, mené sans préavis et sans demander l'évacuation des personnes déplacées, a visé une zone supposément sûre.
Il est intervenu deux jours après que la Cour internationale de Justice (CIJ) a émis un ordre d'arrêter immédiatement l'attaque terrestre israélienne sur Rafah.
Depuis le 6 mai, Israël a entamé une offensive terrestre contre Rafah s’emparant du côté palestinien du point de passage terrestre séparant Rafah de l'Égypte. L’opération israélienne a causé la fermeture du poste-frontière interdisant le passage des blessés pour recevoir des soins et l'entrée de l'aide humanitaire qui est déjà bien rare.
L'attaque israélienne a contraint au moins 810 000 Palestiniens à fuir Rafah, qui accueille environ 1,5 million de personnes, dont environ 1,4 million de déplacés qui avaient été contraints de quitter d'autres régions de la Bande de Gaza.
S’agissant de l'offensive israélienne à Rafah et suite à l'ordre émis par la CIJ, la diplomatie française avait exprimé son engagement, le 20 mai courant dans un communiqué, en faveur de « la recherche d’une solution politique durable dans la région, la seule qui permette de rétablir un horizon de paix et de mettre fin aux souffrances des Israéliens comme des Palestiniens ».
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