AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

À ce stade, 1 357 personnes ont été interpellées à travers la France dans le cadre des opérations « Place nette » diligentée par le ministère de l’Intérieur pour lutter contre le narcotrafic, a fait savoir jeudi après-midi Gérald Darmanin, au cours d’un point presse depuis Dijon où il était en déplacement.

« Depuis le début de ces opérations Place nette, ce sont 1 357 interpellations qui sont comptées (…) et je voudrais insister sur le fait que sur ces 1 357 interpellations il y en a 751 qui sont des objectifs judiciaires, c’est à dire des personne que les magistrats avaient, avec les services de police, en amont, dit qu’il fallait les interpeller », a-t-il précisé.

Selon le locataire de Beauvau, ces personnes ont été « interpellées essentiellement pour du trafic de stupéfiants mais ça peut être aussi du banditisme sur d’autres sujets en lien avec le trafic de stupéfiants ».

Gérald Darmanin assure, à ce propos, que « l’essentiel de ces interpellations correspond à des gens qui ont des dossiers qui permettent de faire immédiatement des gardes à vue et ensuite d’avoir la réponse pénale ».

Mentionnant « énormément de mandats de dépôts et de déferrements » le ministre de l’Intérieur a, par ailleurs, tenu à remercier les services de la justice pour leur mobilisation.

Pour rappel, le président Emmanuel Macron avait fait le déplacement, le 19 mars, au cœur de la cité de La Castellane, à Marseille, pour réaffirmer la détermination des services de l’Etat, à lutter contre les narcotrafics qui gangrènent la vie des habitants des quartiers populaires.

« On va prendre de nouveaux dispositifs pour aller jusqu'au bout: rendre la vie impossible aux consommateurs et aux familles des plus jeunes qui servent de guetteurs ou autre », avait notamment promis le chef de l’Etat.

Concédant que « la drogue est un fléau mondial », Emmanuel Macron assurait qu’il ferait « tout pour lutter contre avec efficacité » et « réduire les points de deal ».

Chaque année, les trafics de stupéfiants conduisent à la morts de dizaines de personnes à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône dans des règlements de compte.