France : "Nous gouvernerons", promet Jordan Bardella
- "La vague qui nous porte est une vague puissante", a déclaré le président du Rassemblement national, au lendemain du second tour des législatives anticipées remportées par la gauche.

France
AA / Tunis / Fatma Ben Amor
Le président du Rassemblement national (RN / Extrême-droite), Jordan Bardella, a minimisé l'échec subi par son parti au second tour des législatives anticipées en France remportées par la gauche.
"Nous allons continuer à travailler, je vais continuer à travailler, et je souhaite que nous revenions aux prochains scrutins et aux prochaines élections encore plus préparés, encore plus attentifs aux demandes des Français et encore plus prêts à exercer les responsabilités", a déclaré Bardella aux journalistes, devant le siège du RN, au lendemain du second tour des législatives anticipées remportées par le Nouveau Front populaire.
"Nous gouvernerons et la vague qui nous porte est une vague puissante qui s'est exprimée encore hier à près de 37% d'intentions de vote tel que exprimé par les Français et cette vague, elle nous mènera au pouvoir et je pense que (...) cette alliance du déshonneur entre Gabriel Attal, Emmanuel Macron et les formations d'extrême- gauche n'est pas viable", a-t-il indiqué alors que malgré ses 143 députés, un score historique pour l'extrême droite, le RN ne gouvernera pas.
"Ces résultats n’étaient pas ceux que j’espérais", a-t-il admis, reconnaissant avoir "commis des erreurs". Et de noter : "Je pense qu'il y a des efforts à faire à la fois sur la professionnalisation de notre implantation locale, peut-être dans le choix d'un certain nombre de candidats. Je le dis clairement, sur quelques circonscriptions , les choix que nous avons fait n'étaient pas les bons. Je prends ma part de responsabilité aussi".
"J’ai du mal à voir comment Emmanuel Macron va pouvoir tenir trois ans dans cette situation de blocage (...) Chaque jour qui passe, nous nous rapprochons du pouvoir", a-t-il encore ajouté.
A noter que le Nouveau Front populaire (NFP / Union de gauche) termine en tête de ces élections législatives en nombre de sièges avec 182 députés. Arrivée en deuxième position, la coalition présidentielle Ensemble pour la République perd sa majorité relative et obtient 163 députés. Grand gagnant du premier tour, le RN chute finalement au second tour, avec 143 sièges.