AA / Tunis / Fatma Ben Amor

Le Premier ministre français, Michel Barnier, ne sollicitera pas le vote de confiance de l’Assemblée nationale, mardi, à l’issue de son discours de politique générale, selon une information rapportée par les médias français.

Un mois après avoir été nommé à Matignon, Michel Barnier doit prononcer ce mardi à 15h (locales) son discours de politique générale à l’Assemblée et présenter ainsi les grandes orientations de son programme de gouvernement, face à un Hémicycle sans majorité.

Le vote de confiance nécessite la majorité absolue pour être remporté. "C’est trop juste. D’autant que 17 parlementaires devenus ministres ne peuvent pas prendre part au vote", précise à Europe 1 l’entourage de Barnier.

Le Figaro qui rapporte la même information, citant également l'entourage du Premier ministre, précise que Barnier sait qu’il dispose d’une majorité très relative (210 élus environ sur 577).

Ce vote, qui n'a rien d'obligatoire selon la Constitution française, n'avait pas non plus été sollicité par Élisabeth Borne et Gabriel Attal.

Lorsqu’un vote de confiance est perdu, le gouvernement doit remettre sa démission, selon les modalités de l’article 50 de la Constitution. "Lorsque l'Assemblée nationale adopte une motion de censure ou lorsqu'elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission du Gouvernement", stipule l'article 50.

Cela ne s’est, toutefois, jamais passé depuis le début de la Ve République.