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France - Meurtre de Samuel Paty : comparution de six adolescents devant le tribunal pour enfants à Paris

- Ils encourent deux ans et demi de prison, selon les médias français.

Malek Jomni  | 27.11.2023 - Mıse À Jour : 27.11.2023
France - Meurtre de Samuel Paty : comparution de six adolescents devant le tribunal pour enfants à Paris

Tunisia

AA / Tunis / Malèk Jomni

Le procès de six anciens élèves du collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, "impliqués" dans l'assassinat du professeur Samuel Paty, en date du 16 octobre 2020, s'est ouvert aujourd'hui, lundi à Paris, selon les médias français.

Cinq garçons accusés d'"association de malfaiteurs" en vue de préparer des violences aggravées et une autre fille accusée de "dénonciation calomnieuse" comparaissent, tous, devant le tribunal pour enfants à Paris et seront entendus à huis clos jusqu'au 8 décembre, selon les médias français. Ils étaient tous mineurs au moment de la mort de Paty (de 13 à 15 ans). Les adolescents sont aujourd'hui lycéens et encourent deux ans et demi de prison, selon les mêmes sources.

L'enseignant d'histoire-géographie âgé de 47 ans a été poignardé puis décapité près de son collège par le réfugié russe d'origine tchétchène, Abdoullah Anzorov (18ans) qui a été abattu, sur le champ, par la police. Paty aurait montré, en classe, des "caricatures obscènes touchant le prophète Mohamed" et demandé aux élèves musulmans de quitter.

Après des semaines d'enquête et à la suite des aveux des personnes "impliquées", il s'est avéré qu'il avait proposé à ceux qui le souhaitaient de détourner le regard quelques secondes, le temps de montrer une caricature, dans un cours de liberté d'expression.

La fille exclue, dans le temps, du collège en raison de ses bavardages, avait menti affirmant que le professeur Paty avait diffusé une "image pornographique", pour couvrir son exclusion, sans savoir que dès qu'il l'a su, son père, Brahim Chnina, a publié des messages vindicatifs sur les réseaux sociaux, déposé plainte contre lui et appelé à son renvoi auprès de l'administration.

Un mensonge ayant viré au drame, d'après les médias français.

Les garçons ont, quant à eux, accepté de désigner l'enseignant, lors de sa sortie du collège, au terroriste Abdoullah Anzorov, qui a donné la somme de 300 euros à l'un d'entre eux. N'ayant pensé qu'à l'argent, ils se sont exécutés sans en connaître les vraies intentions; Une mort par décapitation.




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