AA / Tunis / Fatma Ben Amor

La députée européenne, figure de l’extrême droite française, Marion Maréchal, a annoncé ce lundi, dans les colonnes du Figaro, la création de son parti politique baptisé "Identité-Liberté".

"J’ai décidé de lancer un mouvement politique pour contribuer à la victoire du camp national. Mon objectif est de travailler à une coalition structurée aux côtés de Marine Le Pen, de Jordan Bardella, d’Éric Ciotti. Chacun avec ses spécificités, sur le modèle qui a permis la victoire de nos idées dans d’autres pays européens", a déclaré la nièce de la présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale et petite-fille de Jean-Marie Le Pen, président-fondateur de l'ancêtre du RN, le Front national.

Et de poursuivre : "Dans cette coalition, je veux porter la voix d’une droite civilisationnelle qui soit à la fois antiwoke, antiassistanat et antiracket fiscal en rompant avec le 'socialisme mental' qui guide depuis trop longtemps les comptes publics. Pour convaincre un maximum de Français, nous serons plus forts à trois qu’à deux. Et la Bretonne que je suis vous dit qu’un trimaran est plus rapide qu’un catamaran, surtout quand on a le vent de face !".

Marion Maréchal estime que sa tante Marine Le Pen est la "candidate légitime du camp national" car, selon elle, "ce sont les Français qui nous disent que le RN doit être le cœur de cette coalition en l’ayant placé comme premier parti de France".

Elle la "soutiendra" donc lors de la présidentielle de 2027 et "travaillera à construire avec elle une majorité à l’Assemblée nationale", alors qu’elle avait soutenu Éric Zemmour (Reconquête) en 2022.

Marion Maréchal a été exclue de Reconquête par son président, Éric Zemmour, en juin dernier, alors qu'elle était vice-présidente du parti, après sa tentative échouée de rapprochement avec le Rassemblement national.