
Tunis
AA/Tunis
La cheffe de file du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a appelé ce samedi 27 juin les parlementaires RN à se préparer aux prochaines batailles électorales, y compris à la possibilité d'une dissolution de l'Assemblée nationale en réponse «à l'affaissement parlementaire» du gouvernement, ont rapporté des médias français.
«Il serait assez dangereux, je crois, de se convaincre qu'il n'y aura pas de dissolution», a-t-elle lancé en ouvrant à l'Assemblée une «convention de l'Union nationale», réunissant des parlementaires nationaux et européens de l'alliance RN-UDR, presque un an jour pour jour après le premier tour des dernières législatives, indique le Figaro.
La présidente du groupe RN à l'Assemblée a revendiqué une «victoire stratégique», avec la «dislocation du bloc central» réunissant les groupes de l'ancienne majorité (Renaissance-MoDem-UDR) et LR, qui «ne semble plus obéir à aucune direction» selon elle, rapporte le même média.
Evoquant «l'affaissement parlementaire» du binôme exécutif Emmanuel Macron - François Bayrou, la patronne de l'extrême droite a estimé que «le bloc central (...) ne peut pas longtemps laisser ce phénomène de délitement se prolonger».
«Alors Emmanuel Macron peut être tenté de dissoudre», a ajouté Marine Le Pen, qui à ce stade serait empêchée de concourir aux législatives en attendant son procès en appel dans l'affaire des assistants d'eurodéputés FNn souligne le Figaro.
Évoquant une «possibilité, pas une probabilité», à l'approche de la date du 8 juillet à laquelle Emmanuel Macron récupérera son pouvoir de dissolution, elle a prévenu que «l'histoire ne repassera pas les plats: s'il y a une dissolution (...) nous devons l'emporter».