France / Maltraitance animale : 4 000 référents seront mis en place dans les commissariats et gendarmeries
- Les référents seront "spécifiquement formés" dans ce domaine, annonce le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

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AA / Paris / Ümit Dönmez
Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, vendredi, que 4 000 référents seront mis en place dans les commissariats et gendarmeries afin de "prendre les plaintes et enquêter sur ces violences insupportables" que constitue la maltraitance animale.
En conclusion d'une visite à la SPA (Société Protectrice des Animaux) de Chamarande (Essonne), le ministre a indiqué, sur Twitter, que ces policiers et gendarmes seront "spécifiquement formés" et mis "en lien avec les services vétérinaires de l'État et les associations de protection animale".
Par ailleurs, le ministre a rappelé la création récente d'un nouveau service de 15 enquêteurs policiers et gendarmes, spécialisé dans la lutte contre la maltraitance animale et rattaché à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique, selon « Franceinfo ».
Sur son compte Twitter, Gérald Darmanin a également rappelé, que les actes de cruauté contre les animaux sont répréhensibles d'une peine de 5 ans de prison et de 75 000 euros d'amende.
Selon une étude du ministère de l'Intérieur, citée par la chaîne publique d'information, la maltraitance envers les animaux domestiques a augmenté de 30 % entre 2016 et 2021.
Les premiers animaux victimes de ces atteintes sont les chiens (46 %) et les chats (24 %) alors que les hommes sont les principaux auteurs de ces maltraitance, qui incluent notamment les mauvais traitements, sévices graves, atteintes involontaires à la vie et à l'intégrité de l'animal, abandons.