
Tunisia
AA/ Tunis/ Malèk Jomni
"Notre Europe aujourd’hui est mortelle. Elle peut mourir et cela dépend uniquement de nos choix", c'est ce qu'a déclaré le président français, Emmanuel Macron, lors de son discours fleuve sur l'avenir de l'Europe prononcé, ce jeudi, à la Sorbonne, afin de délivrer une série de mesures pour passer à "l'Europe puissance", une Europe plus souveraine.
Il a fait savoir qu'à l’horizon de la prochaine décennie, le risque est immense d’être fragilisé, estimant que les valeurs de la "démocratie libérale" sont "de plus en plus critiquées et contestées".
Le chef d'Etat a dit que l'Europe était en "situation d'encerclement", "mortelle", courait le risque d'être "reléguée" face à la compétition des autres grandes puissances, appelant à un nouveau sursaut des Vingt-Sept à l'horizon 2030.
Il a initialement dressé un bilan des accomplissements européens, soulignant ce qui suit: "Il y a eu des réussites, en particulier en matière d’unité et de souveraineté, ce qui n’était pas acquis", citant de ce fait la pandémie de Covid-19 et la réponse à l’agression russe de l’Ukraine admettant toutefois que l’Europe n’avait "pas tout réussi".
Le discours du président français s'est tenu, aujourd'hui, devant quelque 500 invités, dont les ambassadeurs des 26 autres États-membres de l'UE, des étudiants, des chercheurs et le gouvernement au complet et a duré près de deux heures.