France : Macron condamne fermement la frappe israélienne contre l'église de la Sainte-Famille de Gaza
- A l'occasion d'un entretien téléphonique avec le Cardinal Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem

France
AA / Tunis / Salim Boussaïd
Le président français a fermement condamné, jeudi, la frappe israélienne qui a touché l'église de la Sainte-Famille de Gaza.
Emmanuel Macron s'exprimait sur son compte officiel sur le réseau X, suite à un entretien avec le Cardinal Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem.
"Je me suis entretenu avec le Cardinal Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, après la frappe israélienne qui a touché l'église de la Sainte-Famille de Gaza, que je condamne fermement", a déclaré le président français.
"Nos pensées vont aux victimes, à leurs familles et à tous les chrétiens qui, comme l’ensemble des civils palestiniens de Gaza et les otages, vivent l’enfer", a-t-il ajouté.
"Je lui ai redit la solidarité de la France envers tous les chrétiens de Palestine, qui de Gaza à Taybeh, sont aujourd'hui menacés", a-t-il souligné.
"Chaque jour, des dizaines de civils palestiniens sont tués à Gaza : la poursuite de cette guerre est injustifiable. Le cessez-le-feu doit être finalisé maintenant, les civils et les otages doivent être libérés de la menace de la guerre permanente", a-t-il plaidé.
Pour Macron, "il est injustifiable et indigne que l'aide humanitaire n'entre pas massivement, en violation de tous les principes internationaux de l’action humanitaire".
Plus tôt dans la journée de jeudi, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a qualifié d'"inadmissible" l'attaque contre l’église de la Sainte-Famille, placée sous la protection historique de la France", appelant à ce que "le carnage à Gaza cesse".
L’armée israélienne, refusant les appels internationaux à un cessez-le-feu, mène depuis octobre 2023 une offensive brutale contre Gaza, ayant causé la mort de plus de 58 600 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l’enclave.