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France : Lucie Castets et le NFP "rappellent" à Macron "l'importance de respecter le résultat des élections"

- Les représentants du Nouveau Front populaire sont arrivés à l'Élysée pour négocier avec le Président français sur le choix du futur Premier ministre

Ümit Dönmez  | 23.08.2024 - Mıse À Jour : 24.08.2024
France : Lucie Castets et le NFP "rappellent" à Macron "l'importance de respecter le résultat des élections"

Ile-de-France

AA / Paris / Ümit Dönmez

Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour le poste de Premier ministre, s'est exprimée ce vendredi 23 août à son arrivée à l'Élysée. Elle a souligné que sa coalition est "venu[e] ici rappeler au Président l'importance de respecter le résultat des élections et de sortir le pays de la paralysie dans laquelle il est plongé".

Dans une déclaration à la presse, la candidate du NFP a ajouté que le NFP vient proposer "une solution de stabilité" pour sortir le pays de l'impasse politique actuelle.

Accompagnée de plusieurs figures politiques telles que Mathilde Panot, Manuel Bompard (LFI), Marine Tondelier (Les Écologistes) et Olivier Faure (PS), Lucie Castets a insisté sur la nécessité de rester unis et fidèles au mandat des électeurs.

Le NFP reconnaît cependant qu'en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale, il faudra "chercher des compromis". Les négociations avec Emmanuel Macron se veulent donc à la fois une démonstration d'unité du NFP et une volonté de parvenir à une gouvernance stable.

Pour rappel, le chef d'État français a lancé une série de consultations avec les leaders des groupes politiques du pays afin de nommer un Premier ministre "dans la foulée", selon une déclaration de l'Élysée à Anadolu.

Cet appel de la gauche à nommer Lucie Castets à la tête du Gouvernement français intervient dans un contexte politique tendu, où les élections législatives (30 juin et 7 juillet) ont mis en évidence une fragmentation du paysage politique français.

La coalition du NFP (gauche) réunit le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée nationale, avec 72 députés LFI (La France Insoumise), 66 députés socialistes et apparentés, 38 députés pour le groupe Écologiste et social, 17 députés GDR (Gauche démocrate et républicaine), soit un total de 193 sièges.

La coalition présidentielle se positionne en deuxième force politique de l’Assemblée nationale avec 99 députés Ensemble pour la République, 36 députés Les Démocrates, 31 députés Horizons & Indépendants, soit un total de 166 sièges.

Le RN et ses alliés, pourtant largement vainqueurs du premier tour des législatives, arrivent en troisième position avec 126 députés affiliés au groupe RN et 16 députés du groupe À Droite, présidé par Éric Ciotti, soit un total de 142 sièges.

Les centristes du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) occupent 21 sièges, tandis que la Droite républicaine recense 47 sièges. Huit députés ont, par ailleurs, choisi de ne rejoindre aucun groupe et sont non-inscrits.

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