AA / Paris / Ümit Dönmez

Les organisations syndicales de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), ont annoncé, ce mercredi, qu'elles participeront à la grève et à la manifestation prévues le mardi 31 janvier.

Par voie d'un communiqué commun, la Confédération générale du travail (CGT), Force Ouvrière (FO), l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) et la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC), ont affirmé leur "détermination à construire un mouvement d’ampleur avec l’ensemble des travailleurs et des travailleuses du pays.

"À cet égard, nous appelons tous les agents de l’entreprise à exprimer leur refus de cette contre-réforme des retraites", lit-on dans le communiqué.

Faisant peser la menace d'une grève reconductible et davantage de perturbations dans les transports franciliens, les organisations syndicales déclarent être "convenues de se revoir à partir du 1er février pour convenir des suites à donner".

Pour rappel, la CGT Cheminots et Sud-Rail ont lancé, mardi, un appel à deux jours de grève les 7 et 8 février, additionnellement à la journée de mobilisation du 31 janvier.

Dans une déclaration commune lue, mercredi, devant l’Assemblée nationale par Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, les syndicats ont appelé les Français, à "multiplier les actions d’ici le 31 janvier", pour protester contre la réforme des retraites.

L’intersyndicale estime que "rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale" et invite les citoyens à agir "partout sur le territoire […] y compris par la grève".

Une mobilisation intersyndicale est annoncée à l'échelle nationale, le 31 janvier, après la mobilisation du jeudi 19 janvier où plus de 2 millions de personnes étaient dans les rues, selon les syndicats.

Pour sa part, le gouvernement reste inflexible sur un recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans.