AA / Tunis / Majdi Ismail

Les quatre députés français réélus Clémentine Autain, Alexis Corbière, Danielle Simonnet et Hendrik Davi et l’ex-députée de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido, ont annoncé lors d’une conférence de presse ce vendredi le lancement de leur mouvement baptisé ‘’L’Après’’ (Association pour une république écologique et sociale).

Le mouvement réunit les ‘’purgés’’ et dissidents de La France Insoumise (LFI), accompagnés de Guillaume Ancelet, président du parti de François Ruffin ‘’Picardie Debout.’’ Ce dernier n’a toutefois pas souhaité appartenir à L’Après, même si Alexis Corbière assure que le député de la Somme ‘’parraine’’ l’initiative, rapporte Public Sénat.

‘’Contre notre volonté, de façon antidémocratique, nous avons été écartés de l’organisation politique [La France insoumise] que nous avons contribué à faire naître. Oui, nous avions des désaccords stratégiques. Pour autant, nous ne renonçons pas à l’action politique collective et à porter un projet de changement en profondeur de notre société’’, lit-on sur le site du mouvement.

L’Après ne se voit pas comme un parti politique, mais comme un collectif ouvert à tous les militants du Nouveau Front populaire ‘’un peu désorientés, qui cherchent une maison commune’’, explique Clémentine Autain. L’organisation se veut également être ‘’un outil de réflexion’’, insiste Danielle Simonnet, ‘’pour reconquérir les zones rurales, les bourgs, et pas seulement les métropoles et leurs quartiers populaires’’, selon Public Sénat.

L’Association pour une république écologique et sociale, serait en outre un ‘’outil politique au service du Nouveau Front populaire’’.

Les tractations pour aboutir à un consensus sur un prétendant à Matignon se poursuivent au sein du Nouveau Front populaire. Les noms de Clémence Guetté, Mathilde Panot, Manuel Bompard et Jean-Luc Mélenchon ont été proposés par LFI, les socialistes semblent toujours attacher à la candidature d’Olivier Faure.