France : Les heurts entre supporters du PSG et de l’OL ont fait entre 500 000 et 1 million d'euros de dégâts
- Des affrontements entre supporters des deux équipes ont éclaté samedi à un péage du Pas-de-Calais avant la finale de la Coupe de France de football.

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AA / Tunis / Fatma Ben Amor
La Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef) a évalué, lundi, entre 500 000 et un million d'euros le montant des dégâts causés par les affrontements entre supporters du Paris Saint-Germain (PSG) et de l'Olympique lyonnais (OL) à un péage du Pas-de-Calais samedi. Les violences ont éclaté quelques heures avant le coup d'envoi de la finale de la Coupe de France, au cours de laquelle le PSG s'est imposé face à l'OL (1-2). Les heurts ont eu lieu sur un péage de l'autoroute A1, à une quarantaine de kilomètres du stade de Villeneuve-d'Ascq où se déroulait la rencontre.
Deux voies de circulation ont été brûlées et l’auvent du péage "fortement endommagé" à la suite de l’incendie d’un car, détaille la Sanef, ajoutant que trois voies supplémentaires avaient également dû être fermées en raison des dégâts sur l’auvent. La société concessionnaire d'autoroutes indique avoir porté plainte après les heurts.
Dans un communiqué diffusé la veille, soit dimanche soir, la société indiquait également que des supporters avaient "envahi et vandalisé les locaux du personnel".
Dimanche, la préfecture du Nord a dressé un bilan des violences, énumérant 30 supporters blessés, nécessitant une prise en charge médicale pour 14 d'entre eux, et huit membres des forces de l'ordre également touchés alors que plusieurs centaines d'entre eux ont dû intervenir pour mettre fin aux affrontements.
Une enquête de flagrance a été ouverte pour "destruction aggravée du bien d'autrui par incendie, dégradations en réunion et violences en réunion" mais aucun auteur n'a encore été identifié, indique ce lundi le parquet d'Arras.
"Des ralentissements importants sont à prévoir pendant plusieurs semaines, jusqu'à la remise en état complète de l'infrastructure", souligne encore la Sanef.