AA / Paris / Ümit Dönmez

La présidence française a réagi avec fermeté vendredi, dénonçant les accusations rapportées par Le Monde, selon lesquelles Emmanuel Macron aurait tenu des propos racistes en 2023. Ces déclarations, attribuées au président, affirment que "le problème des urgences dans ce pays, c'est que c'est rempli de Mamadou".

Cité par la presse française, l'Élysée a qualifié ces propos de "manifestement fabriqués par des opposants", mettant en doute leur crédibilité et déplorant une absence de sollicitation de ses services avant publication. Le Monde, de son côté, a confirmé l'exactitude de ses informations tout en restant discret sur ses sources. Le ministre de la Santé à l'époque, Aurélien Rousseau, également cité comme témoin de la scène, a refusé de commenter ces accusations.

Cette polémique a provoqué une onde de choc dans le paysage politique. Des figures de la gauche, telles que Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, et Ian Brossat, sénateur communiste, ont dénoncé des propos "racistes" et "accablants".

La dirigeante Marine Tondelier a également réagi à d'autres déclarations présumées, qualifiant les attitudes rapportées d'"homophobes" et de "sexistes".

Alors que la France se trouve dans une crise politique majeure en l'absence de majorité d'un groupe à l'Assemblée nationale, cette controverse affecte davantage le paysage politique du pays.