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France : Le RN nie toute collusion avec Moscou après une enquête du Washington Post

- Invité des ‘’4 Vérités’’ sur France 2, Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, parti d’extrême droite en France, a réagi à l’enquête du Washington Post, en pointant ‘’des données sans aucune source’’ du quotidien américain

Majdi Ismail  | 06.01.2024 - Mıse À Jour : 06.01.2024
France : Le RN nie toute collusion avec Moscou après une enquête du Washington Post source : x / Sébastien Chenu / @sebchenu

France

AA / Tunis / Majdi Ismail

Le député et vice-président du Rassemblement national (RN), parti d’extrême droite en France, Sébastien Chenu, a nié toute collusion entre sa formation politique et Moscou, après une enquête du ‘’Washington Post’’ publiée le 30 décembre 2023 qui met en évidence les liens persistants du RN avec le Kremlin.

Lors de son passage jeudi dans l’émission ‘’les 4 Vérités’’ sur France 2, le député du Nord s’en est pris au quotidien américain. ‘’Le ’Washington Post’, qui est un journal engagé contre le RN, relaie des données sans aucune source’’, a-t-il lancé.

‘’Il y a eu une commission d’enquête qui a été menée à l’Assemblée nationale sur ce sujet, et qui dit qu’aucun parti politique (...) ne subit l’ingérence des Russes dans notre pays’’, a rappelé Sébastien Chenu.

Le quotidien américain souligne, documents à l’appui obtenus à travers ‘’un service de sécurité européen’’, les liens entre le parti d’extrême droite et la Russie dirigée par Vladimir Poutine.

Selon le ‘’Washington Post’’, Moscou mènerait une entreprise de subversion en France, dans laquelle le parti présidé par Jordan Bardella assure un rôle important.

En juin, un rapport parlementaire de la Commission d’enquête relative aux ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères, lancée à l’initiative du RN, dépeint le parti d’extrême droite comme ‘’la courroie de transmission efficace’’ du discours russe en France.

De son côté, Laurent Jacobelli, l’un des porte-parole du RN, a dénoncé une ‘’cabale’’ après la mise en cause de son parti par l’enquête du Washington Post. ’’Il y a un agresseur qui s’appelle la Russie, et l’agressé s’appelle l’Ukraine (…) Si la Russie nous avait donné nos éléments de langage, je ne crois pas que nous dirions cela’’, a-t-il affirmé mardi 2 janvier au micro de Sud Radio. L’intéressé a martelé qu’il n’y avait aucune preuve de liens avec la Russie.







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