France : le groupe E.Leclerc annonce la vente de ses carburants à prix coûtant
- Dès vendredi 29 septembre.

France
AA / Nice / Feïza Ben Mohamed
Les 750 stations-service du groupe E.Leclerc vont vendre leurs carburants à prix coûtant dès le 29 septembre, a annoncé mardi le président du géant de la distribution, Michel-Edouard Leclerc.
Dans une publication sur X (anciennement Twitter), le patron de la chaîne a fait savoir que la vente de carburants se ferait désormais « sans profit et tous les jours, pas seulement les week-ends comme lors de nos opérations précédentes ».
« Cette initiative est un acte de solidarité à l'égard de tous les clients effrayés par les hausses et dont le pouvoir d'achat est très impacté », a déclaré Michel-Edouard Leclerc, assurant qu’il s’agit d’une « réponse positive à l'appel du Président enjoignant chaque acteur de la filière à proposer des rabais ou des prix plus bas ».
Il précise néanmoins que cette opération de vente à prix coûtant est « construite pour durer » mais « devra être réévaluée ou adaptée pour tenir compte des conditions d'approvisionnement et de l'implication attendue des pétroliers ».
Cette annonce intervient en réaction à la demande formulée dimanche soir par le président français Emmanuel Macron, interviewé par TF1 et France 2.
Il y annonçait vouloir entamer des négociations avec les filières pétrolières, afin qu’elles pratiquent « des prix coûtant » sur les carburants, pour lutter contre l’inflation.
« On va demander à ce que personne ne fasse de marge et qu'on vende l'essence à prix coûtant », avait-il déclaré, alors que la proposition de sa Première ministre Élisabeth Borne, d’autoriser la vente à perte, a été massivement rejetée par les grands distributeurs.
Écartant formellement l’idée de faire baisser les taxes, qui représentent plus de la moitié des prix pratiqués à la pompe, le chef de l’Etat a annoncé un coup de pouce à hauteur de 100 euros, en direction des travailleurs les plus modestes, pour financer leur carburant.
« C'est un mécanisme qui doit être limité aux travailleurs et qui ne dépassera pas 50% des travailleurs les plus modestes, avec un maximum de 100 euros par voiture et par an » a-t-il détaillé alors que le prix du litre de gazole -très prisé par les Français- flirte avec les 2 euros.
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