AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

Le gouvernement français s’apprête à réformer le mode de scrutin municipal de Paris, Marseille et Lyon, en examinant la proposition de loi « au mois de mars au plus tard », a annoncé mercredi la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas à la sortie du Conseil des ministres.

« C’est un sujet très important pour le premier ministre parce-qu’il pense que c’est un sujet d’équité démocratique » a-t-elle déclaré, rappelant qu’une « proposition de loi a été déposée par deux députés à ce sujet » et sera « examinée vite ».

Et de poursuivre: « On souhaite (…) le faire dans un délai qui soit un an avant les élections municipales de mars 2026 ».

Dans le détail, la proposition de loi déposée par deux députés macronistes, vise à permettre l’élection des maires de ces grandes métropoles d’être élus au suffrage universel direct et non plus indirect comme c’est le cas jusqu’à présent.

« Pour le Premier ministre, l’idée qu’une voix est égale à une voix et compte de la même façon paraît être d’une justice démocratique absolue » a expliqué Sophie Primas.

Les électeurs de Paris, Lyon et Marseille votent en effet pour leurs maires d’arrondissements ou de secteurs, mais pas pour le maire de leur métropole qui est désigné au suffrage indirect, par les élus.

Les prochaines élections municipales sont prévues en mars 2026 mais les dates exactes du scrutin serions publiées par décret à une date ultérieure.