Monde
France: Le CRIF réclame une loi contre l’antisionisme
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Francis Kalifa, a exprimé le souhait que l'antisionisme soit sanctionné par "l'arsenal législatif français"
Esma Ben Said |
08.11.2017 - Mıse À Jour : 08.11.2017
France
AA/France/Fawzia Azzouz
Le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), Francis Kalifa, a déclaré lors d’une interview, qu’il espérait que l’antisionisme soit sanctionné par « l’arsenal législatif français » ont révélé mardi les médias français.
Francis Kalifa s’est entretenu avec le journal « L’actualité juive » pour répondre à des questions très politiques.
Interrogé sur les propos tenus par le Premier Ministre Edouard Philippe lors de ses vœux à la communauté juive, qui expliquait que « l’antisionisme est la forme réinventée de l’antisémitisme », Francis Kalifa n’a pas mâché ses mots.
Il estime que « l’antisionisme est la nouvelle forme de l’antisémitisme et c’est la reconnaissance d’une réalité qu’au CRIF, nous martelons notamment avec notre combat contre le mouvement Boycott Désinvestissement Sanction (BDS) ».
Francis Kalifa a affirmé lors de son entretien, qu’il avait « demandé au premier ministre, au ministre de la justice et au ministre de l’intérieur que cette définition qui prend en compte l’antisionisme comme forme nouvelle de l’antisémitisme soit transposée dans l’arsenal législatif français ».
Pour rappel, en novembre 2015, la Cour de Cassation avait fait de la France, l’un des rares pays à interdire le mouvement BDS destiné notamment à boycotter les entreprises qui commercialisent des produits fabriqués en Israël.
-Réaction
Le journaliste et essayiste français Dominique Vidal, a rappelé, sur son blog, que « l’antisionisme est une opinion et l’antisémitisme un délit ».
Ainsi, « criminaliser le premier constituerait une atteinte à la liberté d’expression » poursuit le journaliste, qui poursuit « Cela relèverait, en outre, d’un analphabétisme historique: l’écrasante majorité des Juifs qui, dans l’entre-deux-guerres, rejetaient le sionisme étaient -ils antisémites ? Et la majorité des Juifs qui, aujourd’hui, choisissent de ne pas vivre en Israël, sont-ils antisémites ?», s'interroge-t-il.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
Le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), Francis Kalifa, a déclaré lors d’une interview, qu’il espérait que l’antisionisme soit sanctionné par « l’arsenal législatif français » ont révélé mardi les médias français.
Francis Kalifa s’est entretenu avec le journal « L’actualité juive » pour répondre à des questions très politiques.
Interrogé sur les propos tenus par le Premier Ministre Edouard Philippe lors de ses vœux à la communauté juive, qui expliquait que « l’antisionisme est la forme réinventée de l’antisémitisme », Francis Kalifa n’a pas mâché ses mots.
Il estime que « l’antisionisme est la nouvelle forme de l’antisémitisme et c’est la reconnaissance d’une réalité qu’au CRIF, nous martelons notamment avec notre combat contre le mouvement Boycott Désinvestissement Sanction (BDS) ».
Francis Kalifa a affirmé lors de son entretien, qu’il avait « demandé au premier ministre, au ministre de la justice et au ministre de l’intérieur que cette définition qui prend en compte l’antisionisme comme forme nouvelle de l’antisémitisme soit transposée dans l’arsenal législatif français ».
Pour rappel, en novembre 2015, la Cour de Cassation avait fait de la France, l’un des rares pays à interdire le mouvement BDS destiné notamment à boycotter les entreprises qui commercialisent des produits fabriqués en Israël.
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Le journaliste et essayiste français Dominique Vidal, a rappelé, sur son blog, que « l’antisionisme est une opinion et l’antisémitisme un délit ».
Ainsi, « criminaliser le premier constituerait une atteinte à la liberté d’expression » poursuit le journaliste, qui poursuit « Cela relèverait, en outre, d’un analphabétisme historique: l’écrasante majorité des Juifs qui, dans l’entre-deux-guerres, rejetaient le sionisme étaient -ils antisémites ? Et la majorité des Juifs qui, aujourd’hui, choisissent de ne pas vivre en Israël, sont-ils antisémites ?», s'interroge-t-il.
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