AA / Fatih Karakaya

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un incendie a détruit une porte d’entrée de la mosquée Arrahma, au nord de Nantes (Ouest), ont révélés les médias locaux.

D’après, les témoignages sur les réseaux sociaux, une des trois portes d'entrée de la mosquée Arrahma, au nord de Nantes, a été endommagée par un incendie jugé volontaire. Arrivés rapidement sur place, les pompiers ont constaté les dégâts après avoir éteint l’incendie.

Selon les informations de France Bleue, le feu est parti de trois poubelles remplies de cartons et positionnées juste devant la porte la plus à droite de la façade. Selon les pompiers le feu s’est rapidement propagé à cause de la porte en bois.

D’après les fidèles de la mosquée Arrahma, des canettes d'essence ont été retrouvées sur place. Les enquêteurs comptent désormais sur les images de la vidéosurveillance de la mosquée et du centre de sécurité urbain pour comprendre l’origine de l’incendie.

"Une enquête judiciaire est en cours sur cet incendie, dont l'origine est pour le moment inconnue", indique, par ailleurs la préfecture de Loire-Atlantique.

Pourtant, les fidèles sont sûrs de « l’origine criminelle » et « déplorent un climat propice incitant au passage à l’acte ».

**Condamnation unanime

Par ailleurs, plusieurs politiques ainsi que d’autres mosquées ont condamné l’attaque « contre un lieu saint ».

La maire de Nantes, Johanna Rolland a « condamné l’incendie devant la mosquée Arrahma tout en exprimant sa solidarité aux musulmans de la ville ».

Je condamne avec la plus grande fermeté l’incendie déclenché devant la mosquée Arrahma. J’apporte tout mon soutien aux Nantaises et Nantais qui la fréquentent et exprime aux musulmans de #Nantes ma solidarité. La liberté de culte est un des fondements de notre pacte républicain

— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) April 9, 2021

De son côté, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin « a remercié l’intervention rapide des pompiers tout en exprimant son soutien aux musulmans de Loire-Atlantique », sur son compte twitter.

En revanche, d’autres citoyens notamment musulmans, se disent consternés par la situation et accusent le gouvernement d’être responsable de cette situation.

« Ces actes criminels et terroristes sont pourtant la conséquence directe de la stigmatisation et du harcèlement agréés et encouragés envers les citoyens de confession Musulmane (…) pas dupes de tous les agents propagandistes islamophobes "protégés" et mis avant sur tous les médias », commente par exemple une internaute.