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France: La mère de Nahel annonce la création d’un comité « Justice pour Nahel »

- « Je tiens à remercier aussi la famille, et le comité d’Assa Traoré (sœur d’Adama Traoré tué en 2016 lors de son interpellation), qui m’ont donné la force de me battre, de me lever, et de faire la marche blanche pour mon fils », précise-t-elle

Feiza Ben Mohamed  | 16.07.2023 - Mıse À Jour : 17.07.2023
France: La mère de Nahel annonce la création d’un comité « Justice pour Nahel »

France

AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

Mounia, la mère de Nahel, accompagnée de proches, apparaît dans une vidéo publiée samedi soir et annonçant la création d’un comité « Justice pour Nahel », visant à organiser « des mouvements et des événements » pour que justice soit rendue pour l’adolescent de 17 ans, tué à Nanterre le 27 juin par un motard de la police nationale.

Une des intervenantes de la vidéo, dont le nom n’est pas précisé, assure que les proches du jeune homme « ne vont pas lâcher l’affaire ».

De son côté, Mounia, sa maman, remercie chaleureusement toutes les personnes qui lui « ont donné leur soutien, qui étaient là à la marche », ainsi qu’aux habitants de Nanterre et « aux amis de Nahel, présents » pour « leur force ».

« Je tiens à remercier aussi la famille, et le comité d’Assa Traoré (sœur d’Adama Traoré tué en 2016 lors de son interpellation), qui m’ont donné la force de me battre, de me lever, et de faire la marche blanche pour mon fils », précise la mère du défunt dans sa vidéo.

Elle demande enfin aux personnes qui regarderont sa vidéo de continuer à la soutenir contre les « deux policiers » et pour que « tout le monde soit puni en temps et en heure » pour la mort de son fils.

Pour rappel, la mort du jeune franco-algérien de 17 ans, a provoqué une onde de choc dans tout le pays où des émeutes ont éclaté dans les quartiers populaires.

Pendant près d’une semaine, de vives violences ont émaillé les nuits avec des incendies, des pillages, des destructions de biens publics comme privés et des attaques contre des bâtiments.

Les autorités, littéralement débordées dans les premières nuits, ont finalement mobilisé jusqu’à 45 000 policiers et gendarmes appuyés par des blindés, des Centaure, le RAID, le GIGN et la BRI (unités d’élite), pour œuvrer à un retour à l’ordre public.

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