France: La gauche mobilisée pour la reconnaissance d’un Etat Palestinien
- Écologistes, socialistes et communistes se sont réunis ce mardi matin à Paris pour défendre la reconnaissance de la Palestine

Provence-Alpes-Cote d Azur
AA / Nice / Feïza Ben Mohamed
Les responsables politiques écologistes, socialistes et communistes se sont rassemblés ce mardi matin à Paris à l’occasion d’une conférence de presse visant à défendre et réclamer la reconnaissance d’un Etat Palestinien par la France.
Parmi les diverses figures qui se sont exprimées, figurent Marine Tondelier, Olivier Faure et Fabien Roussel pour qui cette reconnaissance devrait intervenir rapidement.
« On aurait vraiment aimé pouvoir être fiers d’être français comme les Espagnols ont pu être fiers d’être espagnols quand l’Espagne a reconnu il y a bien longtemps maintenant, l’Etat de Palestine », a déclaré l’écologiste Marine Tondelier.
Et de questionner: « Au fond qu’attendent-ils? Que l’Etat de Palestine n’existe plus pour le reconnaitre à titre posthume? Tout ça est assez indécent ».
Marine Tondelier déplore par ailleurs qu’aucune « action de la France et des européens n’est prise pour faire cesser le massacre à grande échelle dont est victime la population civile de la bande de Gaza ».
« On n’en peut plus de la diplomatie des tweets et des communiqués de presse où des conditions sont mises pour reconnaître l’Etat de Palestine » a-t-elle poursuivi.
De son côté, le communiste Fabien Roussel a pointé une « inaction complice » de la part « de la France et de l’Union Européenne », insistant sur le fait qu’en « matière de droit international, il ne peut pas y avoir de deux poids deux mesures ».
Il estime que « des sanctions aussi fermes » que celles imposées à la Russie « doivent être prises contre le gouvernement israélien, Netanyahu qui en plus fait l’objet d’un mandat d’arrêt ».
« La France doit donc agir, écouter les appels à l’aide du peuple Palestinien, des syndicats, des médecins, des ONG, des organisations humanitaires qui décrivent un climat de guerre sur place » a-t-il plaidé en réitérant son appel à « la reconnaissance d’un Etat de Palestine ».
Pour sa part, Olivier Faure, qui s’exprimait au nom du Parti socialiste a réclamé « des actes », affirmant que « ne pas reconnaitre l’Etat Palestinien » revient à « ajouter au malheur du monde ».
Il a par ailleurs fait état de sa « détermination à réclamer cet Etat Palestinien ».
Au cours de sa paris de parole, Marine Tondelier n’a pas manqué de marteler qu’un « génocide est en cours à Gaza »
Cet évènement intervenait alors que ce mardi 17 juin devait marquer l’ouverture de la conférence pour une solution à deux Etats, co-organisée par la France et l’Arabie Saoudite et au cours de laquelle la France aurait dû reconnaître la Palestine. Cet évènement a finalement été repoussé à une date ultérieure qui n’a pas encore été fixée, comme l’a annoncé le président Emmanuel Macron.
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