AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

La CGT pétrole (Confédération générale du travail) appelle à plusieurs journées de grève dans les prochaines semaines pour protester contre la réforme des retraites, et envisage « si nécessaire, l’arrêt des installations de raffinage », a annoncé jeudi matin l’organisation dans un communiqué de presse consulté par Anadolu.

Le syndicat français décline son appel en plusieurs étapes avec 24 heures de grève dès le 19 janvier, date de mobilisation nationale, puis 48 heures le 26 janvier, et 72 heures le 6 février.

Le communiqué précise que le mouvement social devrait entraîner des « baisses de débit » et « l’arrêt des expéditions » de pétrole.

La CGT estime en effet que « les mesures envisagées par le gouvernement Macron pour réformer les retraites sont illégitimes et inacceptables ».

« C'est par l'unité des salariés que nous stopperons cette réforme profondément injuste et que nous imposerons nos revendications », plaide le syndicat qui invite à une mobilisation conséquente pour que « le rapport de forces se maintienne et s'élève ».

À noter que ce type de grève initié au sein des raffineries est particulièrement redouté par les autorités puisqu’ils peut conduire à une paralysie des stations-service et donc à des pénuries pour les automobilistes déjà très éprouvés par des prix exorbitants à la pompe.

À l’automne dernier, la France avait dû débloquer ses stocks stratégiques en urgence en raison d’un mouvement de grève qui a duré plusieurs semaines dans la quasi-totalité des raffineries du pays.