France / Législatives : "Le NFP n'acceptera aucune coalition des contraires", selon Olivier Faure
- "Ce soir, la France a dit 'Non' à l'arrivée du RN au pouvoir", a déclaré le Premier secrétaire du Parti socialiste, alors que le NFP termine en tête du second tour du scrutin, selon les premières estimations.

Tunisia
AA/ Tunis/ Malèk Jomni
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a annoncé, dimanche, que le Nouveau Front populaire (NFP), alliance de gauche arrivée en tête du second tour des élections législatives anticipées en France selon les premières estimations, n'acceptera aucune "coalition des contraires".
"Ce soir, la France a dit 'Non' à l'arrivée du RN au pouvoir", a-t-il déclaré, ajoutant : "Je veux ici remercier l'union des Françaises et des Français qui nous permettent ce soir un soulagement".
Et de poursuivre : "Ce vote est d'abord la victoire du Nouveau Front populaire qui a su unir la gauche, incarner une espérance, imposer contre le danger de l'extrême droite un front républicain".
"Le rôle du Nouveau Front populaire et en son cœur" du PS sera de "refonder un projet collectif pour notre pays et de fédérer une majorité de Françaises et de Français", a affirmé Olivier Faure.
Il a également déclaré ce qui suit : "La France méritait mieux qu'une alternative entre néolibéralisme et fascisme comme cela nous est imposé depuis sept ans".
"Ce vote confère au nouveau Front populaire une responsabilité immense, celle de trouver un chemin pour faire avancer la France et répondre aux besoins des Françaises et des Français, répondre aux défis de la guerre, du changement climatique, des inégalités, faire aussi de la France une voix qui fait avancer l'Europe", a-t-il poursuivi.
Ce dimanche, les Français se sont rendus aux urnes pour le second tour des élections législatives anticipées. Le Nouveau Front populaire termine en tête en nombre de sièges avec 178 à 205 députés, selon une projection Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune dimanche. Ensemble pour la République (Coalition présidentielle) arrive en deuxième position, avec 157 à 174 sièges estimés (contre 245 dans l'Assemblée sortante). Le camp présidentiel perd sa majorité relative mais se maintient en deuxième force à l'Assemblée.
Le Rassemblement national et ses alliés, grands vainqueurs du premier tour de ce scrutin, seraient finalement distancés, avec 113 à 148 sièges.
Aucun bloc n'arrive ainsi à obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale. En France, les électeurs élisent 577 députés pour siéger au sein de la chambre basse du Parlement. Pour qu'un parti obtienne une majorité absolue, il faut qu'il réunisse 289 sièges.