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France / Législatives : Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin réélu à Tourcoing

- Celui qui demeure l’une des principales figures de la "Macronie", a néanmoins fait part de son intention de "quitter le gouvernement", afin de "siéger à l'Assemblée nationale pour s'occuper de son territoire"

Mourad Belhaj  | 07.07.2024 - Mıse À Jour : 07.07.2024
France / Législatives : Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin réélu à Tourcoing

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AA/ Tunis / M. Belhaj

Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur du gouvernement sortant, a été réélu, dimanche, dans son fief de Tourcoing (Nord) avec 58,9% des voix.

Ayant recueilli 36,03 % des voix lors du premier tour, Darmanin a pu compter sur le retrait de la candidate du Nouveau Front populaire pour distancer son principal concurrent, le candidat RN Bastien Verbrugghe; Leslie Mortreux, membre du parti antispéciste REV d'Aymeric Caron, associé à LFI s'étant désistée en faveur de Darmanin, pour faire barrage au Rassemblement national.

Transfuge en provenance de la droite, il avait rejoint le gouvernement dès l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 en tant que ministre délégué aux Comptes publics. Celui qui demeure l’une des principales figures de la "Macronie", a néanmoins fait part de son intention de "quitter le gouvernement", afin de "siéger à l'Assemblée nationale pour s'occuper de son territoire".

Intervenant au micro de BFM Tv, quelques minutes après les résultats préliminaires du second tour des élections législatives, qui ont donné le Nouveau Front populaire en tête, Gérald Darmanin a tout de suite tenu à tempérer cette victoire de la gauche.

«Personne ne peut dire qu’il a remporté ces élections législatives et surtout pas Mr Mélenchon qui fait preuve de beaucoup de prétentions», a-t-il déclaré, après la prise de parole de Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis qui a appelé Emmanuel Macron à "s’incliner et accepter sa défaite".

Pour Darmanin, l’enjeu de sa famille politique est désormais de s’ouvrir à ce qu’il a qualifié de "Droite républicaine".

"La droite républicaine reste très forte, il faut s’ouvrir à cette droite républicaine un peu plus qu’on l’a fait auparavant et trouver cette alliance politique, sans doute demain", a-t-il estimé.

Ce dimanche, les Français se sont rendus aux urnes pour le second tour des élections législatives anticipées. Le Nouveau Front populaire termine en tête en nombre de sièges avec 178 à 205 députés, selon une projection Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune dimanche. Ensemble pour la République (Coalition présidentielle) arrive en deuxième position, avec 157 à 174 sièges estimés (contre 245 dans l'Assemblée sortante). Le camp présidentiel perd sa majorité relative mais se maintient en deuxième force à l'Assemblée.

Le Rassemblement national et ses alliés, grands vainqueurs du premier tour de ce scrutin, seraient finalement distancés, avec 113 à 148 sièges.

Aucun bloc n'arrive ainsi à obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale. En France, les électeurs élisent 577 députés pour siéger au sein de la chambre basse du Parlement. Pour qu'un parti obtienne une majorité absolue, il faut qu'il réunisse 289 sièges.


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