France : Jean-Luc Mélenchon objet d’une « enquête préliminaire »
- Il est accusé d’avoir émis des « menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire» ainsi que de «violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique»
France
AA / Tunis
Une « enquête préliminaire » a été ouverte, mercredi, par le parquet de Paris contre le Jean-Luc Mélenchon, chef du bloc parlementaire "La France Insoumise" (LFI) au parlement français, a-t-on appris de source médiatique.
Cette enquête intervient suite à une série de perquisitions (15 en tout) menées mardi dans le domicile de Mélenchon, au siège de son parti ainsi qu’un certain nombre de ses partisans.
Jean-Luc Mélenchon a violemment réagi à ces perquisitions, dénonçant un acte politique d’intimidation. Les vidéos de ces perquisitions ont fait le tour du monde, à travers les réseaux sociaux.
Ainsi, l’opposant français est accusé d’avoir émis des « menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire» ainsi que de «violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique», selon le quotidien français Le Figaro.
Dans l’une des vidéos partagées sur les réseaux sociaux le dirigeant de la « La France Insoumise », Mélenchon, a crié devant les enquêteurs : « La République c’est moi ! », « Personne ne me touche », « Ma personne est sacrée. Je suis parlementaire ».
Pour rappel, les perquisitions menées mardi dans le domicile de Mélenchon, le siège du parti LFI ainsi que dans les résidences de certains de ses partisans, s’inscrivent dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris sur des présumés emplois fictifs, utilisant des fonds européens à des fins électorales pendant la présidentielle de 2017.
Lors de ces perquisitions de plusieurs heures, la police a saisi des ordinateurs, des téléphones portables et des archives.
La justice veut savoir «si des fonds européens destinés à l’emploi d’assistants d’eurodéputés ont été utilisés pour rémunérer des collaborateurs du parti politique LFI», a rapporté Le Monde.
Ces perquisitions ont eu lieu le jour même qu’un large remaniement, mardi 16 octobre, touchant entre autres le ministère de l’Intérieur, avec Christophe Castaner aux commandes.