France : Jean-Luc Martinez, ancien directeur de Louvre mis en examen
- Pour «blanchiment et complicité d’escroquerie en bande organisée»

France
AA / Pars / Fatih KARAKAYA
L’archéologue et ancien président du Louvre, Jean-Luc Martinez, a été mis en examen mercredi, pour «blanchiment et complicité d’escroquerie en bande organisée», selon des médias locaux français.
En effet, actuel ambassadeur de la coopération internationale et membre de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit est soupçonné de trafic d’antiquités.
Par ailleurs, le "Canard enchaîné", a révélé mercredi que l’ancien président était depuis lundi en garde à vue avec Vincent Rondot, actuel directeur du département des antiquités égyptiennes du Louvre, et Olivier Perdu, égyptologue rattaché à la chaire d’égyptologie du Collège de France.
En revanche, d’après la même source ces derniers sont ressortis libres mardi soir alors que Jean-Luc Martinez a été mis en examen mercredi après la fin de sa garde à vue.
La justice reproche à l’archéologue d’être lié à un trafic d’antiquités provenant du Proche et du Moyen-Orient et vendus notamment au "Metropolitan Museum of Art de New York" et au Louvre Abou Dhabi.
Toujours selon les médias, l’enquête avait démarré dès 2018, pour déterminer si ces antiquités avaient été pillées et sorties frauduleusement pour, par la suite, être "blanchies grâce à de faux certificats".
Désormais, la justice veut savoir quel rôle a joué Jean-Luc Martinez dans cette affaire.