AA/ Tunis / Wejden Jlassi

En France, la loi asile et immigration a été largement adoptée mardi soir à l’Assemblée nationale française avec 349 voix favorables et 186 voix contre.

Le texte de loi adopté en commission mixte paritaire (CMP) avait également été plébiscité par le Sénat avec 214 voix pour et 114 voix contre.

À l’annonce des résultats, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin s’est félicité de l’adoption de ce texte, qu’il portait depuis plusieurs mois.

Darmanin a, toutefois, reconnu au Sénat, que le texte de loi immigration comporte des « mesures manifestement contraires à la Constitution ».

L’adoption de ce texte, qui penche très à droite depuis sa modification par la CMP, plonge désormais l’Exécutif dans une impasse alors que l’aile gauche de la majorité n’a en partie pas voté pour.

Dans la foulée, le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, a annoncé la démission du ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, sur fond de l'adoption de la loi immigration par les deux chambres du Parlement, démentant toutefois tout "mouvement de fronde ministérielle".

En réaction, la Fédération des acteurs de la solidarité, un réseau de plus de 900 associations et structures accueillant et accompagnant les personnes en situation de précarité, a annoncé qu'elle allait saisir le Conseil constitutionnel sur des mesures de la loi immigration.

Au sujet du conflit israélo-palestinien, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a annoncé lors de sa visite au Liban, des sanctions "contre certains colons israéliens extrémistes" en Cisjordanie occupée.

Paris a, en revanche, réitéré son soutien à Israël malgré la mort de Ahmed Abu Shamla, un agent de la diplomatie française dans la bande de Gaza.

De son côté, le coordinateur de La France Insoumise (LFI), Manuel Bompard, a qualifié de "scandaleuse" la réaction de la France au décès d'un agent du Quai d'Orsay suite à un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne.

En Palestine, le mouvement palestinien Fatah a sollicié l'aide de l’Algérie pour unifier les différentes factions palestiniennes en vue de former un gouvernement d'union nationale dans le pays.

«L’Algérie a toujours pris parti pour la Palestine et pour la volonté populaire, sans condition, aucune, et loin de toute ingérence étrangère », a affirmé le secrétaire du Comité central du mouvement palestinien Fatah, Jibril Rajoub reçu, dimanche à Alger, par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune.

La guerre à Gaza continue de susciter des réactions internationales. Le pape François a qualifié le massacre de civils palestiniens dans l'enclave de "terrorisme".

"Le massacre de civils à Gaza, dévastée depuis des semaines par les attaques israéliennes, relève du "terrorisme", a déclaré le souverain pontife.

Parmi les victimes palestiniennes, au moins 92 journalistes ont été tués dans les attaques israéliennes contre l'enclave, depuis le 7 octobre, a annoncé le bureau des médias du gouvernement de Gaza.

La survie dans l'enclave palestinienne est une question de chance, selon Médecins sans frontières.

Le coordinateur logistique de l'organisation, Ricardo Martinez, a déclaré que "la survie dans la Bande Gaza est une question de chance", en raison des violentes attaques israéliennes ciblant toutes les zones de l'enclave.

Au Yémen, le groupe yéménite Houthi a assuré qu'il poursuivrait ses attaques contre les navires israéliens traversant les eaux limitrophes du pays, malgré l'annonce de la mise en place d'une coalition internationale sous l'égide des Etats-Unis, destinée à contrer les attaques du groupe en mer Rouge.