France/Financement libyen: Mimi Marchand mise en examen et placée sous contrôle judiciaire
-L’ex-conseillère en image officieuse du couple Macron, Michèle Marchand, dite « Mimi Marchand » a été mise en examen pour « subornation de témoin » et « association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie en bande organisée »

France
AA/Nice/Feiza Ben Mohamed
L’ex-conseillère en image officieuse du couple Macron, Michèle Marchand, dite « Mimi Marchand » a été mise en examen pour « subornation de témoin » et « association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie en bande organisée » dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen présumé de Nicolas Sarkozy, selon une information rapportée par la presse française ce samedi.
Elle est placée sous contrôle judiciaire.
Au terme de presque 48 heures de garde à vue, la patronne de l’agence de photos Bestimage, a donc été présentée à un juge qui a décidé de la mettre en examen.
Selon les informations de BFMTV, trois autres figures spécialisées dans la communication et l’image, vont également être déférées en vue d’une possible mise en examen dans la même affaire.
Il s’agit d’Arnaud de la Villesbrunne, ancien directeur de l'agence Publicis, de l'homme d'affaires Pierre Reynaud et Noël Dubus, un individu déjà condamné pour des faits d'escroquerie.
Les enquêteurs cherchent à établir le rôle que Mimi Marchand, aurait notamment pu jouer dans le changement de version de l’homme d’affaires Ziad Takieddine qui accusait jusqu’alors Nicolas Sarkozy, d’avoir bénéficié de financement occulte de la part de Mouamar Kadhafi avant de se rétracter en novembre dernier.
C’est au cours d’une longue interview accordée à Paris Match que le franco-libanais avait fini, après des années d’accusations précises sur le dit financement libyen, par opérer un radical changement de version, accusant les magistrats en charge de l’enquête, de l’avoir forcé à mentir.
« Sarkozy n'a pas touché un centime, cash ou pas cash, pour l'élection présidentielle » avait-il affirmé dans les colonnes du magazine.
Des perquisitions ont par ailleurs été menées au domicile de Mimi Marchand ainsi que chez le journaliste qui avait mené l’interview.
Ce dernier a cependant été relâché rapidement, sans poursuites à ce stade.