AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Le pronostic vital de la femme voilée, touchée par des tirs policiers à Paris après avoir tenu des propos menaçants, est engagé, d’après les informations rapportées mardi à la mi-journée par la presse française.

Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une pour des faits d’apologie de terrorisme, menaces de mort et acte d’intimidation sur une personne dépositaire de l’autorité publique et une seconde, confiée à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) pour déterminer les circonstances de l’usage d’armes à feu par les forces de l’ordre.

Selon le journal Le Figaro, plusieurs coups de feu ont été tirés en direction de cette femme après qu’elle ait proféré des menaces alors qu'elle se trouvait dans le RER C (métro).

Alertées, les forces de l’ordre l’ont isolée avant d’utiliser leurs armes de service soupçonnant la présence d’explosifs sous ses vêtements.

Les démineurs déployés sur place n’ont néanmoins rien trouvé sur elle ni dans l’enceinte de la station « Bibliothèque François Mitterand » d’où elle a été évacuée dans un état grave.

La station a été entièrement fermée et n’est plus desservie, comme l’indique la RATP sur ses réseaux sociaux.

Pour rappel, il était aux alentours de 9 heures (heure locale), ce mardi matin lorsque des passagers du RER C ont alerté la police de la présence d’une femme aux propos menaçants à l’intérieur d’une rame.

Sur place, les policiers primo-intervenants ont fait usage de leurs armes pour la neutraliser.

Pour rappel, depuis le début de la guerre au Proche-Orient le 7 octobre courant, et après l’attentat d’Arras, le gouvernement français a décidé de rehausser le niveau d’alerte Vigipirate en déployant plus de 7 000 militaires de l’opération Sentinelle dans tout le pays.