AA / Paris / Selma Bahous

Le Président Français, Emmanuel Macron, a rendu hommage, ce vendredi, aux soldats de la Première guerre mondiale.

Emmanuel Macron a présidé la cérémonie de commémoration du 104e anniversaire de l'armistice de 1918, un cessez-le-feu ayant été signé entre la France et l'Allemagne le 11 novembre, dans un train aménagé à Rethondes, en forêt de Compiègne.

Ce qui marqua la fin de la Première guerre mondiale qui a fait près de 8 millions de morts, d'invalides et de mutilés et la victoire des Alliés.

En leur hommage, depuis 1922, le 11 novembre est un jour férié en France.

Emmanuel Macron a d'abord déposé une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau, sur les Champs-Élysées, avant de se rendre au pied de l'Arc de triomphe pour rendre hommage au drapeau français, conformément à la tradition.

Le chef d'État français s'est ensuite rendu auprès de la flamme marquant la tombe du soldat inconnu puis a salué les militaires et anciens combattants.

De nombreux dignitaires et personnalités politiques étaient présents sur la place de l'Étoile où les commémorations du 11 novembre se sont poursuivies pendant une grande partie de la matinée.

On a ainsi pu apercevoir la Première ministre Élisabeth Borne, la maire de Paris, Anne Hidalgo, ou encore le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.

Quant aux figures de l’opposition, le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a participé à une cérémonie d'hommage à Chauny dans l'Aisne, où il doit prononcer un discours dans l'après-midi devant le monument dédié aux soldats fusillés.

Le nouveau président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, était à Villers-Cotterêts, dans l'Aisne, pour assister à une cérémonie qui débutait à 10 heures.

Pour rappel, la panthéonisation, il y a deux ans, de Maurice Genevoix, dernier des Poilus et grand témoin de la première Guerre mondiale, qui a rassemblé des présidents du monde entier, a été décrit comme l’événement qui a fait d'Emmanuel Macron le président le plus investi dans la mémoire de la Première Guerre mondiale.