France/Dieselgate : Renault mis en examen pour « tromperie »
- L’information judiciaire avait été officiellement ouverte en 2017

France
AA/Nice/Feiza Ben Mohamed
Le géant automobile Renault, a été mis en examen pour des faits de « tromperie » dans le cadre de l’enquête sur l’affaire dite du « dieselgate », a annoncé mardi le constructeur automobile dans un communiqué.
Le groupe « conteste avoir commis la moindre infraction et rappelle que ses véhicules ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution ».
L’information judiciaire avait été officiellement ouverte en 2017, et c’est finalement plus de quatre ans après que les investigations ont pu aboutir à la mise en examen du géant français.
La firme Renault est soupçonnée d’avoir trafiqué ses moteurs et les expertises réalisées avaient conclu à « l'existence d'une modification des dispositifs de dépollution permettant l'adaptation à la procédure d'homologation de façon différente des conditions d'utilisation réelles ».
À ce stade de l’enquête, la justice a décidé que Renault « devra déposer un cautionnement de 20 millions d’euros dont 18 millions d’euros pour l’éventuel paiement des dommages et des amendes et donner une garantie bancaire d’un montant de 60 millions d’euros pour indemniser les éventuels préjudices », fait savoir le communiqué.
Pour rappel, ce scandale du Dieselgate avait éclaté en Allemagne où le constructeur Volkswagen avait été mis en cause pour des faits de tromperie similaires.
Rapidement, la France avait diligenté des enquêtes afin de vérifier si des enseignes se livraient à ce type de trafic au sein de l’Hexagone.
C’est au cours de ces investigations que Renault a été confondue.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.