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France/Destitution de Macron: la commission des lois de l'Assemblée rejette massivement la proposition

Ce vote ne signifie point la fin de la procédure. Une conférence des présidents des groupes politiques de l’Assemblée doit maintenant se réunir pour décider d’un éventuel examen en hémicycle

Ekip  | 02.10.2024 - Mıse À Jour : 03.10.2024
France/Destitution de Macron: la commission des lois de l'Assemblée rejette massivement la proposition

Tunis

AA/Tunis

La commission des lois de l’Assemblée nationale a examiné, mercredi, la proposition de résolution déposée par LFI pour entamer une procédure de destitution d’Emmanuel Macron.

Le texte a été rejeté par une large majorité de députés ( 54 contre 15 voix). La conférence des présidents de groupes politiques doit maintenant décider d’un potentiel examen en hémicycle, ont rapporté des médias locaux.

C’est la première fois qu’une telle procédure était examinée par la commission des lois de l’Assemblée nationale sous la Ve République. « C’est un jour historique », s’était réjoui le député LFI Antoine Léaument avant le vote, rappelle Ouest-France.

Avec cette procédure, les Insoumis dénoncent le « vol » du résultat des élections législatives et un « coup de force démocratique » d’Emmanuel Macron après la nomination de Michel Barnier à Matignon, souligne le même média.

La procédure des Insoumis était soutenue par les députés communistes et écologistes qui estiment que « le président de la République n’est pas sacré », selon les mots du député écologiste Pouria Amirshahi. Mais ils n’avaient pas l’appui des socialistes qui, s’ils avaient accepté que la résolution soit présentée en commission des lois, avaient prévenu qu’ils s’y opposeraient., précise la même source.

« La destitution du chef de l’État doit rester le recours ultime », a rappelé le député PS Hervé Saulignac. Par ailleurs, ils estiment que la procédure n’a aucune chance d’aboutir et qu’elle pourrait alors renforcer Emmanuel Macron.

De son côté, le RN s’est opposé à cette procédure estimant qu’Emmanuel Macron n’avait pas à nommer le Premier ministre choisi par la gauche. « Cette proposition est un coup de communication, un de plus pour les tenants du chaos », a taclé le député RN Philippe Schreck, indique encore le média français.

Aurore Bergé, qui a pris la parole pour le groupe Ensemble pour la République a jugé que cette procédure était « infondée juridiquement et irresponsable politiquement ».

Ce vote ne signifie pas pour autant la fin de la procédure. Une conférence des présidents des groupes politiques de l’Assemblée doit maintenant se réunir pour décider d’un éventuel examen en hémicycle, relève enfin Ouest-France.

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