France : des syndicats policiers annoncent un "jeudi noir" avant les JO 2024
- Les policiers sont encouragés à limiter leur activité ce jeudi 18 janvier.

Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
Plusieurs syndicats de policiers, menés par Alliance et Unsa-Police, ont annoncé un « jeudi noir » pour revendiquer des « mesures exceptionnelles » pendant les Jeux olympiques de Paris.
Cette action, prévue ce 18 janvier, pour réclamer des avantages en échange de leur mobilisation sécuritaire, intervient à seulement six mois de l'événement sportif.
Les policiers, suivant les directives des syndicats, sont encouragés à limiter leur activité à une intervention « sur appel » uniquement, sans prendre d'initiative. Des rassemblements sont prévus dans toute la France, avec un événement majeur à Paris près du siège de la préfecture de police à partir de 12 heures (UTC+1). Les fonctionnaires travaillant de nuit sont également invités à se rassembler devant leurs commissariats dès mercredi soir.
Parmi les demandes des syndicats, figurent des garanties sur les droits aux congés d'été, des primes pour tous les agents pouvant aller jusqu'à 2 000 euros, et un soutien social, notamment en ce qui concerne la garde d'enfants, par exemple par le biais de chèques emploi-service universels.
Les représentants des trois principales organisations syndicales ont récemment été reçus par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. L'entourage du ministre a indiqué que les discussions, qualifiées de « constructives », devraient aboutir à des mesures d'accompagnement finalisées d'ici fin janvier. Il est question d'une enveloppe de 500 millions d'euros, selon des sources proches du dossier, citées par Ouest France.
Selon le syndicat Alliance, cette mobilisation n'est que la première d'une série, en fonction de l'évolution des négociations.
Pour rappel, Darmanin a demandé une « mobilisation à 100 % » des agents pendant la période des jeux olympiques et a proposé différents montants de primes en fonction de l'engagement des agents.