
Provence-Alpes-Cote d Azur
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Une quarantaine de manifestants étaient présents ce mardi soir devant l’Hôtel de Ville de Nice, pour exiger le retrait des drapeaux israéliens accrochés sur la façade à l’initiative du maire, Christian Estrosi.
Depuis plus d’une semaine, les militants de la cause palestinienne reviennent chaque soir et promettent de poursuivre leur mouvement jusqu’au retrait effectif des drapeaux suspendus au bâtiment municipal.
« Estrosi ces drapeaux bleu et blanc, c’est la honte et le sang », ou encore « drapeaux génocidaires, on ne veut plus les voir en l’air » ont-il scandé pendant plus d’une heure, en brandissant drapeaux Palestiniens et Keffiehs.
Si l’affluence était en baisse ce mardi, ils étaient plusieurs milliers à défiler, samedi, pour un cessez-le-feu à Gaza.
Pour rappel, depuis les frappes menées le week-end dernier par l’armée israélienne sur Rafah, ville à l’extrême sud de la bande de Gaza, la mobilisation a pris un nouveau tournant dans l’Hexagone où dans de nombreuses villes, les manifestations sont devenues quotidiennes, alors même que la classe politique française se déchire sur le conflit en cours dans l’enclave palestinienne.
Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 118 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l’ONU.
Israël poursuit sa guerre déclarée au mouvement Hamas, malgré que le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, a demandé l'émission de mandats d'arrêt internationaux contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour ‘’crimes de guerre’’ et ‘’crimes contre l’humanité’', et en dépit d’une résolution adoptée par le Conseil de sécurité appelant à un “cessez-le-feu immédiat.”