
France
AA / Paris / Ümit Dönmez
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, ce jeudi matin, avant l'arrivée du Président français Emmanuel Macron à Ganges, dans l'Hérault.
Après un déplacement mouvementé en Alsace, la veille, où il a été accueilli par des huées et des concerts de casseroles, le chef d'État français se rend au collège Louise Michel pour parler éducation.
Des tensions ont éclaté entre les manifestants, présents sur place pour protester contre la réforme des retraites, et les forces de l'ordre les empêchant d'accéder au collège où le chef d'État et le ministre de l'Éducation, Pap Ndiaye, ont prévu de se rendre.
Avec des pancartes à la main et scandant des slogans contre la réforme des retraites et l'Exécutif, une partie des manifestants brandissaient des ballons noirs en signe de deuil. D'autres portaient un cercueil symbolisant la démocratie.
Pour rappel, le Président français a été accueilli, ce mercredi, par les huées de manifestants dans le Bas-Rhin.
Après avoir visité l'entreprise Mathis, à Muttersholtz, à 10 kilomètres de Sélestat, le chef d'État français a effectué un bain de foule dans cette ville alsacienne avant d'être accueilli par le maire Marcel Bauer et le député Charles Sitzenstuhl.
Lors de sa rencontre avec les habitants de Sélestat, Emmanuel Macron a eu droit à quelques applaudissements et beaucoup de huées. La foule présente a scandé des slogans tels que "Macron démission" et "on est là", le célèbre chant des Gilets jaunes. Certains Sélestadiens ont également interpellé le chef de l'État, lui demandant de retirer sa réforme des retraites.
Au cours de sa visite, mercredi, dans l'usine à Muttersholtz, le chef d'État français a été accueilli par une centaine de manifestants et leur concert de casseroles. Emmanuel Macron a réagi, plus tard, en déclarant que "ce n'est pas les casseroles qui feront avancer la France".