France/Débordements après la victoire du PSG : Bruno Retailleau appelle à une «révolution pénale»
-Le ministre français de l'Intérieur s'est dit "insatisfait" des premières condamnations

Tunis
AA/Tunis
Invité sur RTL, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s'est dit «insatisfait» des premières condamnations prononcées à l'encontre des auteurs des débordements enregistrés en marge de la victoire du PSG, ont rapporté des médias français.
Retailleau a, en outre, appelé à une «révolution pénale» pour faire face à la violence dans la société qu’il juge «endémique», précise Le Figaro.
Alors que La France insoumise a demandé l’ouverture d’une commission d’enquête sur la gestion de la sécurité publique après la finale de la Ligue des champions qui a vu le PSG gagner face à l’Inter Milan, Bruno Retailleau a défendu le dispositif policier mis en place samedi soir dans toute la France, rapporte le même média.
«Nous n’avions jamais autant mobilisé de forces de l’ordre», s’est félicité le ministre de l’Intérieur, avançant le chiffre de 5400 policiers et gendarmes, tandis que 563 individus ont été interpellés, dont 491 sur Paris et son agglomération.
«Dans des conditions d’une extrême violence, les gendarmes mobiles et les policiers sont allés au contact pour que les barbares puissent être interpellés», a salué Bruno Retailleau, qui désigne par ce terme ceux «qui ne sont plus civilisés, qui ont la haine anti-flic», précise le Figaro.
Le locataire de la Place Beauvau ne se contente toutefois pas de la réponse sécuritaire. «Ce n’est pas là que ça se passe désormais», a-t-il souligné, se disant «insatisfait» des premières condamnations, en écho au ministre de la Justice Gérald Darmanin.
«il y a d’autres réponses à apporter. Elles sont judiciaires, technologiques», comme l’utilisation de la reconnaissance faciale dans le cadre d’enquêtes judiciaires, a encore souligné Retailleau appelle surtout à une «révolution pénale» pour faire face à la violence dans la société qu’il juge «endémique».
Partisan des courtes peines de prison, le locataire de la Place Beauvau souhaite également «taper au portefeuille» en suspendant le versement des allocations familiales aux parents des mineurs délinquants. «Pourquoi est-ce que la société française, c’est le contribuable, va continuer à payer des aides sociales pour des gens qui vont casser ?», a fait mine de s’interroger Bruno Retailleau, rapporte encore le média français.