AA/Paris/Fatih Karakaya

Le mouvement "convois de la liberté", inspiré du mouvement lancé au Canada pour protester contre les restrictions sanitaires a été interdit a annoncé, jeudi, sur Twitter, la préfecture de police de Paris.

Ces convois de véhicules et de camions prévoyaient de venir de plusieurs villes de France afin de bloquer la capitale dès vendredi et tout le week-end.

« Plusieurs convois routiers en provenance de diverses villes de province semblent s’être formés pour rallier Paris à partir du vendredi 11 février », explique le communiqué publié sur le compte Twitter de la préfecture.

Notant que l’objectif de la manifestation est de « bloquer la capitale en entravant la circulation routière », le préfet de Police « prend alors un arrêté interdisant de telles manifestations du vendredi à lundi pour cause de trouble à l’ordre public ».
Des amendes prévues

Le préfet de police, rappelle également la loi et menace les contrevenants d'une peine de deux ans d'emprisonnement, d'une amende de 4.500 euros, de l'immobilisation et de la mise en fourrière du véhicule, de la réduction de moitié du nombre maximal de points du permis de conduire et de sa suspension pour une durée maximale de trois ans.

De même, le préfet envoie un message directement aux organisateurs de la manifestation afin de les dissuader.

"L'organisateur d'une manifestation interdite peut être puni de six mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende et les participants seront verbalisés avec une contravention de quatrième classe", note ainsi la préfecture.

Ajoutant qu’une « consigne de fermeté a été donné aux forces de sécurité intérieure », la préfecture prévient « qu’un dispositif spécifique sera mise en place pour empêcher les blocages avec des verbalisations et des interpellations »