AA/ Nice/ Feïza Ben Mohamed 

Le gouvernement souhaite avancer le couvre-feu à 18 heures au lieu de 20 heures, dans toutes les zones où le seuil épidémique d’alerte maximale est dépassé, a annoncé mardi soir, le ministre de la santé Olivier Véran, au cours d’une interview télévisée.

Il affirme par ailleurs que les autorités écartent à ce stade, l’idée d’un reconfinement généralisé.

Alors que l’épidémie de COVID-19 continue de faire quotidiennement des centaines de morts dans l’hexagone, le ministre de la santé a présenté, à l’antenne de France 2, les perspectives envisagées par l’exécutif.

« Il y a des disparités régionales importantes, avec l'ouest de la France le moins touché et l'est de la France le plus touché » a-t-il fait savoir, précisant que « la situation est plus problématique dans quatre régions : le Grand Est, la région Franche-Comté, l'Auvergne-Rhône-Alpes et les Alpes-Maritimes ».

Pour tenter d’endiguer cette propagation, le gouvernement va « proposer une extension du couvre-feu à 18 heures dans certains départements et métropoles de ces régions à partir du 2 janvier ».

S’agissant du 7 janvier prochain, jour où le premier ministre était supposé annoncer d’éventuels allégements de restrictions, Olivier Véran estime désormais qu’il « paraît difficilement concevable à ce stade de lever la totalité des contraintes » à cette date.

« Nous sommes sur un plateau depuis trois semaines, avec environ 15 000 nouvelles contaminations par jour. L'objectif était de 5 000. Nous sommes encore trop haut », a-t-il notamment déploré, prévoyant de nouvelles décisions « dans le courant de la semaine prochaine ».

Il juge toutefois « difficile de se projeter dans un hiver clément, qui permettrait de sortir la tête de l'eau ».

À ce stade, l’épidémie de coronavirus a causé plus de 64 mille décès et contaminé plus de 2,5 millions de personnes en France.