AA/Nice/Feïza Ben Mohamed


Un couvre-feu est instauré de 21 heures à 6 heures du matin à compter de samedi dans toutes les métropoles placées en alerte maximale par les autorités sanitaires, a annoncé le président français Emmanuel Macron dans une interview à la télévision.

Sont concernées par cette mesure, la région Ile-de-France, les métropoles d’Aix-Marseille (sud-est), Grenoble, Lyon, Saint-Etienne (est), Rouen, Lille (Nord), Montpellier et Toulouse (sud-ouest).

Le chef de l’Etat a reconnu que le pays traverse une période « préoccupante » et se trouve au cœur de « la deuxième vague » d’infections au coronavirus.

Dans les zones où le couvre-feu s’appliquera, le dispositif de chômage partiel pris en charge à 100% par l’Etat sera réactivé comme c’était le cas durant le confinement décrété en mars dernier.

Des aides seront mises en place pour les secteurs directement impactés par les restrictions, comme la restauration, l’événementiel ou encore l’hôtellerie.

Les dérogations au couvre-feu ne seront autorisées que pour des raisons de santé ou professionnelles.

En cas de non-respect de ce qui s’apparente à un confinement nocturne, les forces de l’ordre verbaliseront les contrevenants à hauteur de 135 euros pour la première infraction, puis 1500 euros pour les suivantes.

Emmanuel Macron indique par ailleurs que les services « d’urgences » et « hospitaliers », se situent dans une phase « préoccupante ».

Il estime que le pays devra vivre avec le virus jusqu’à « l’été 2021 » à minima.

Face à une épidémie qui touche davantage les plus précaires, le président va octroyer une prime de 150 euros à tous les bénéficiaires des minima sociaux, ainsi qu’une prime de 100 euros par enfant aux bénéficiaires de l’allocation logement.

Pour rappel, 32 933 personnes sont décédées en France depuis l’apparition du virus.