France / Commission Bétharram : l’Education nationale évaluera "si il y a lieu" d’adapter son plan contre les violences
- Les préconisations de la Commission d’enquête parlementaire sur les violences faites aux enfants en milieu scolaires ont été rendues publiques ce mercredi.

France
AA / Nice / Feïza Ben Mohamed
Le ministère français de l’Education nationale évaluera « si il y a lieu » d’adapter son plan contre les violences, après les préconisations du rapport d’enquête parlementaire sur les violences faites aux enfants en milieu scolaire.
Cité par BFMTV, ce mercredi, le ministère indique qu’à « l’issue de l’analyse approfondie qui sera menée par les équipes ministérielles, la ministre d’État examinera si il y a lieu d’adapter le plan 'Brisons le silence, agissons ensemble', lancé en mars dernier ».
Et de poursuivre: « Le recueil et le traitement des signalements des faits de violences dans les établissements privés sous contrat sont désormais obligatoires (décret du 16 juin 2025) ».
Le ministère de l’Education nationale rappelle, par ailleurs, que « plus de 500 inspections ont été menées sur l’année scolaire 2024-2025 avec une forte accélération depuis mars, l'objectif étant d'atteindre 1000 contrôles pour la fin de l'année civile ».
« Pour un meilleur recueil de la parole des élèves, les questionnaires, jusqu’ici expérimentés en internat et lors des voyages scolaires, seront étendus à l’ensemble des établissements à la rentrée prochaine », est-il conclu.
Ces déclarations interviennent alors que plus tôt dans la journée, les co-rapporteurs de la Commission d'enquête parlementaire, née du scandale de l’affaire Bétharram, ont dévoilé leurs recommandations.
Leur rapport pointe ouvertement le « défaut d’action » de l’actuel Premier ministre François Bayrou, à l’époque où il était à la tête du ministère de l’Education nationale.
Bétharram est « un cas loin d'être unique », relèvent encore les rapporteurs, évoquant des mécanismes « accentués dans l'enseignement catholique », du fait d'un « modèle éducatif explicitement plus strict » et d'une « loi du silence particulièrement prégnante ».
Ils déplorent des « défaillances » de l'État, avec des contrôles « quasi-inexistants ».
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