France : Bardella candidat du RN en 2027, avec le soutien de Marine Le Pen, si celle-ci « devait être empêchée »
- Dans un entretien accordé au Parisien, samedi, le président du parti d'extrême droite, Rassemblement national, a néanmoins assuré que Marine Le Pen restait sa candidate à l’élection présidentielle de 2027

Tunis
AA / Tunis / M. Belhaj
Jordan Bardella, président du parti d'extrême droite français, Rassemblement national (RN), a affirmé qu’il se tiendrait prêt à être candidat à l’élection présidentielle de 2027, avec le soutien de Marine Le Pen, si celle-ci venait à être empêchée de se présenter.
Dans un entretien accordé au quotidien français Le Parisien, samedi, Jordan Bardella a néanmoins assuré que Marine Le Pen restait sa candidate.
« Il n’y a pas d’ambiguïté sur le fait que Marine Le Pen est ma candidate, et que si elle devait être empêchée demain, je pense pouvoir vous dire que je serai son candidat. Je ne peux pas être plus clair que ça », a-t-il déclaré, évoquant « l’impérieuse nécessité de rester unis et soudés ».
Marine Le Pen, candidate malheureuse aux présidentielles de 2012, 2017 et 2022, est dans l’attente de son procès en appel, prévu au premier semestre 2026, dans l’affaire des assistants d’eurodéputés. Condamnée en première instance à cinq ans d’inéligibilité, avec effet immédiat, sa condamnation impose au RN de prévoir un scénario de remplacement.
Jordan Bardella a toutefois assuré que son parti épuiserait tous les recours judiciaires, ajoutant vouloir « continuer de clamer notre innocence dans cette affaire ».
Évoqué comme potentiel Premier ministre de Marine Le Pen, en cas de victoire, en 2027, de l'actuelle Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, l’eurodéputé assure : « En attendant, je travaille et je me prépare », estimant que « ce qu’on attend d’un potentiel Premier ministre comme d’un candidat à l’élection présidentielle, ce sont des qualités qui sont peu ou prou assez similaires ».
Le président du Rassemblement national a également tenu à dissiper toute idée de se mettre en avant au détriment de Marine Le Pen ou de rivalité avec cette dernière, affirmant : « Je ne ferai pas l’erreur de me pousser du col ».
Et d’ajouter : « Je considère que quand Marine est attaquée, je suis attaqué aussi. Nous allons continuer de travailler à deux, main dans la main, dans l’intérêt du mouvement, de nos idées, de notre famille politique ».
Bardella a également écarté l’hypothèse d’une candidature aux législatives anticipées si le président français Emmanuel Macron décidait de dissoudre l’Assemblée nationale. « Je n’ai jamais évoqué les élections législatives avec personne. Il n’est pas prévu, au moment où je vous parle, que je sois candidat à de potentielles législatives anticipées », a-t-il insisté.