France / Attentat raté à Notre-Dame : 25 et 30 ans de prison pour les principales accusées
- Le procès dit « des bonbonnes de gaz » ouvert depuis le 26 septembre c’est clôturé lundi soir par un délibéré très lourd, confirmé aux réquisitions du parquet national antiterroriste.

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AA / France / Fawzia Azzouz
Les deux principales instigatrices de l’attentat raté, en 2016, à proximité de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Ornella Gilligmann et Inès Madani ont été condamnées à 25 et 30 ans de prison, par la Cour d’assises spéciale de Paris. Une troisième femme, Sarah Hervouët, liée à cet attentat raté a été condamnée à 20 ans de prison.
Le verdict a été prononcé lundi est largement repris par les médias français.
Les faits remontent au 4 septembre 2016, lorsque les deux instigatrices principales avaient fomenté un attentat à la voiture piégée en plein centre de Paris, mais les bonbonnes de gaz n’avaient pas explosé à cause d’une erreur dans l’hydrocarbure utilisé pour provoquer la déflagration.
Les trois terroristes avaient été arrêtées quelques jours plus tard. Ornella Gilligmann avait été arrêtée le 6 septembre 2016 dans le sud de la France alors qu’elle t’entrait de quitter le pays, alors qu'Inès Madani et Sarah Hervouët avaient été arrêtées le 8 du même mois en région parisienne grâce à des écoutes téléphoniques.
Toutes les trois avaient reconnu, lors de leur interrogatoire, les faits et le mobile terroriste.
Le procès dit « des bonbonnes de gaz » ouvert depuis le 26 septembre c’est clôturé lundi soir par un délibéré très lourd, confirmé aux réquisitions du parquet national antiterroriste.
Ornella Gilligmann et Inès Madani, toutes deux de nationalité française et à l’origine de l’attentat raté, ont logiquement écopé des peines les plus lourdes et purgeront respectivement 25 et 30 ans de réclusion criminelle, selon le journal Le Parisien.
Sarah Hervouët, contact des principales instigatrices, a été condamnée pour sa part à 20 ans de prison pour avoir, dans un premier temps, envisagé d’assassiner le maire de Cogolin, la ville du sud est où elle résidait, avant de, finalement, agresser au couteau un agent de la direction générale de la sécurité intérieure en région parisienne.
Le point commun entre les trois condamnées reste leur mentor. Les enquêteurs ont pu établir avec certitude qu’elles avaient été téléguidées depuis la Syrie par le terroriste de Daech Rachid Kassim (décédé en Irak en 2017), et très connu des services antiterroristes pour avoir notamment été le cerveau de l’attentat de Magnanville qui avait coûté la vie à un couple de policiers en 2016.