France / Attaque à la Gare de Lyon : Le suspect mis en examen et écroué
- Pour l’heure, le Parquet national antiterroriste ne s’est pas saisi de l’affaire

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AA / Tunis / Fatma Ben Amor
L’assaillant présumé de l’attaque au couteau survenue samedi dernier à la gare de Lyon, à Paris, a été mis en examen ce mardi pour tentatives d’assassinats aggravées et écroué, a annoncé le parquet de Paris.
Le Malien de 32 ans a également été mis en examen pour violences commises avec arme aggravées, a précisé la même source. Un juge des libertés et de la détention (JLD) a décidé de son placement en détention provisoire.
"Les déclarations du mis en cause, comme l’exploitation de son téléphone, ont conduit à envisager qu’il avait commis son acte pour s’en prendre à des Français, en raison de leur appartenance à la nation", avait expliqué plus tôt dans la journée de mardi Laure Beccuau, procureur de la République à Paris, dans un communiqué.
Pour l’heure, le Parquet national antiterroriste ne s’est pas saisi de l’affaire.
"Gardez à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un dossier politique. L’enjeu de ce dossier sera l’état de santé de notre client", a estimé à l’issue de l’audience devant le JLD son avocat, Me Yassine Yakouti, relayé par la presse locale.
L'auteur présumé de l’attaque est sorti dimanche de l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P) pour une reprise de garde à vue. Sa première garde à vue avait été levée samedi soir suite à un examen de comportement révélant un état psychiatrique jugé "incompatible avec une mesure de contrainte".
Selon Le Parisien, le suspect présente des troubles psychiatriques, était suivi depuis près de sept ans et avait déjà été interné.
Il "est de nationalité malienne avec un titre de séjour italien émis en 2019", précise encore Le Parisien.
Pour rappel, trois personnes avaient été blessées, dont une grièvement, dans une attaque au couteau survenue samedi matin à la Gare de Lyon, dans la capitale française.
Mardi à midi, le pronostic vital d’un homme de 66 ans, blessé au couteau à l’abdomen et par des coups de marteau à la tête, était encore engagé, selon le parquet. Une autre victime, qui avait cherché à s’interposer, recevait encore des soins, d'après L'Obs.