AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Douze individus soupçonnés d’avoir reconstitué le groupuscule d’ultra-droite Génération identitaire, ont été interpellés en France, selon une information révélée mardi par BFMTV.

Quatre autre personnes sont activement recherchées par les autorités pour les mêmes faits.

L’enquête fait suite à un signalement effectué à la justice par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui avait lui-même acté la dissolution de Génération identitaire.

Toujours d’après BFMTV, les activistes arrêtés sont d’anciens membres de l’organisation, refondée sous plusieurs appellations différentes dont celui d’Argos.

Pour rappel, le groupuscule d’extrême-droite a été officiellement dissous en mars 2021 par le conseil des ministres, pour avoir « incité à la discrimination, à la haine et à la violence ».

« Cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion », justifiait le décret ministériel.

Le gouvernement français estimait que « par sa forme et son organisation militaires », le groupuscule « peut être regardé comme présentant le caractère d’une milice privée ».

Le décret indiquait, par ailleurs, que l’association avait reçu des fonds de la part de Brenton Tarrant, auteur de la tuerie de Christchurch, qui avait fait 51 morts dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande.

Contestée devant la justice administrative, la dissolution avait été confirmée par le Conseil d’Etat en mai 2021.