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France : évacuation du lycée Gambetta suite à une alerte à la bombe

- Le service déminage est arrivé sur place.

Ekip  | 16.10.2023 - Mıse À Jour : 17.10.2023
France : évacuation du lycée Gambetta suite à une alerte à la bombe

France

AA / Tunis / Salim Boussaïd

Les autorités françaises ont procédé à l'évacuation du lycée Gambetta à Arras (nord), suite à une alerte à la bombe, a-t-on appris de sources médiatiques, lundi.

"Le lycée Gambetta-Carnot, où un enseignant d'Arras a été tué vendredi 13 octobre, a été évacué ce matin après une alerte à la bombe", a ainsi rapporté la chaine d'information en continu BFMTV, montrant des élèves en train de quitter les lieux calmement.

"Le service de déminage est arrivé sur place" ainsi que les pompiers, a pour sa part informé le site "francebleu.fr", précisant que les élèves et le corps enseignant sont rassemblés "sur un parking de l'autre côté du boulevard Carnot".

Le lycée devait organiser à 14h (heure locale, GMT+2) une cérémonie d'hommage à Dominique Bernard, professeur d'éducation physique tué vendredi dernier dans une attaque au couteau, faisant également trois blessés.

Pour rappel, il était aux alentours de 11 heures vendredi dernier, lorsque Mohammed Mogouchkov, un ressortissant russe d’origine tchétchène, s’est introduit dans l’enceinte du lycée Gambetta à Arras, où il avait été scolarisé plus jeune.

Armé d’un couteau, il a attaqué plusieurs membres de la communauté éducative aux abords de l’établissement, provoquant la mort d’un professeur de lettres touché à la gorge et blessant 3 autres personnes.

Fiché S, l’assaillant âgé de 20 ans, était surveillé par les services de renseignement et soupçonné de radicalisation.

Il a été interpellé et placé en garde à vue, parmi une dizaine de ses proches, dont sa mère, sa sœur, ses deux frères et son oncle.

Le ministre de l'Education a averti dans une déclaration aux médias, dimanche, qu'il ne "tolérerai(t) aucune contestation, aucune provocation" au cours de l'hommage prévu ce lundi dans les écoles.

Cet événement intervient trois ans après l'assassinat du professeur de géographie, Samuel Paty. Pas moins de 14 personnes ont alors été jugés pour "apologie du terrorisme" dans le cadre de cette affaire, dont six mineurs âgés de 13 à 15 ans au moment des faits et dont l'arrestation avait été très brutale.

La cérémonie d'hommage avait également débouché sur la mise en garde à vue de 4 enfants de 10 ans, provoquant indignation et scandale, comme l'avait rapporté Anadolu.

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