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Flottille de la liberté: Rima Hassan annonce qu’elle partira à bord d’un prochain navire en septembre

- L’eurodéputée se trouvait déjà à bord du Madleen, intercepté en juin dernier dans les eaux internationales par l’armée israélienne

Feiza Ben Mohamed  | 21.07.2025 - Mıse À Jour : 21.07.2025
Flottille de la liberté: Rima Hassan annonce qu’elle partira à bord d’un prochain navire en septembre

France

AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

L’eurodéputée LFI (La France Insoumise) Rima Hassan, a annoncé, dimanche, à l’antenne de Beur Fm, qu’elle prendrait part à la prochain tentative de la Flottille de la liberté de briser le blocus à Gaza, en septembre prochain.

« Je partirai sur le prochain, en septembre. Il faut voir comment s’organiser parce qu’ils n’ont pas encore fixé de date précise, mais je sais qu’il y aura un autre bateau qui partira en septembre » a-t-elle indiqué.

Et de préciser: « J’espère que ça va coller par rapport à l’agenda mais je me rendrai disponible ».

« On se prépare à divers scénarios, par contre je me refuse à avoir peur. C’est un cadeau fait aux colons, d’avoir peur » a-t-elle plaidé, considérant avoir été « littéralement kidnappée » lors de sa précédente participation à la Flottille de la liberté.

Cette annonce intervient alors que le Handala, navire de la Flottille de la liberté, a pris la mer, dimanche, avec 18 militants à son bord, pour tenter de briser le blocus à Gaza et y acheminer une aide humanitaire symbolique.

Deux députées LFI, Emma Fourreau et Gabrielle Cathala, se trouvent à bord. En juin dernier, Rima Hassan avait fait partie de l'équipage du Madleen, affrété par la Flottille de la liberté.

Le navire avait été intercepté par l'armée israélienne dans les eaux internationales et les militants qui se trouvaient à bord dont l'activiste de l'environnement Greta Thunberg, avaient été arrêtés, emprisonnés puis expulsés par les autorités israéliennes.

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice à Gaza, faisant à ce stade plus de 58 700 morts et 140 485 blessés, détruisant la quasi-totalité des infrastructures et utilisant la famine comme arme de guerre avec un blocus empêchant l'entrée de la nourriture, des médicaments et de l'énergie.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.

Israël fait également l’objet d’une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) en lien avec sa guerre contre l’enclave.

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