AA / Beyrouth / Wassim Saif al-Din

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a déclaré, dimanche, que les attaques visant les Casques bleus constituent une ''violation du droit international et un crime qui doit être condamné'', après que ses centres ont été bombardés à deux reprises samedi.

Le porte-parole de la FINUL, Andrea Tenenti, a ajouté, dans un communiqué relayé par l'Agence nationale de presse (Liban /officielle) que ''deux obus de mortier sont tombés hier samedi sur une base de la FINUL près de la ville de Houla (sud)".

''Un Casque bleu a été légèrement blessé et transféré à l'hôpital du quartier général de la FINUL à Naqoura. Il se trouve actuellement dans un état stable'', a-t-il poursuivi.

Et d'ajouter : "Les sièges de la FINUL ont été bombardés, samedi, à deux reprises : dans l'après-midi, avec un obus qui a touché notre quartier général à Naqoura, et dans la soirée, dans les environs de Houla, faisant un blessé''.

Le responsable onusien a exprimé ''la profonde préoccupation de la FINUL face à ces deux attaques contre ses soldats œuvrant sans relâche 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à rétablir la stabilité au sud du Liban".

Il a, également, exhorté toutes les parties impliquées dans le conflit à cesser le feu immédiatement, soulignant que "les attaques visant des soldats de maintien de la paix des Nations unies constituent une violation du droit international et un crime qui doit être condamné".

Toujours selon la même source, des enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les circonstances de ces attaques.

Samedi, l'agence de presse officielle au Liban a rapporté qu'un officier de la FINUL a été blessé à la suite d'un bombardement israélien dans le sud du pays.

Pour rappel, le mouvement Hamas et d'autres factions palestiniennes ont lancé, le 7 octobre courant, depuis Gaza, l'opération "Déluge d'al-Aqsa", en réponse aux "attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est".

De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épées de fer" et continue, pour le 23e jour consécutif, de mener des raids intensifs sur plusieurs districts de la Bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie.

*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni