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Fin des pourparlers irano-américains à Doha "sans résultats"

- L'agence de presse iranienne Tasnim a déclaré que "L'insistance de la partie américaine sur un plan qu'elle avait proposé lors du septième cycle des pourparlers de Vienne a empêché l’obtention de résultats"

Mohammed Hamood Ali Al Ragawi  | 29.06.2022 - Mıse À Jour : 29.06.2022
Fin des pourparlers irano-américains à Doha "sans résultats"

Ad Dawhah

AA / Doha

L'agence de presse iranienne Tasnim a rapporté, ce mercredi, que les pourparlers irano-américains qui ont eu lieu à Doha, les 28 et 29 juin, se sont terminés "sans résultat".

L'agence (semi-gouvernementale) a déclaré que "L'insistance de la partie américaine sur un plan qu'elle avait proposé lors du septième cycle des pourparlers de Vienne, qui exclut toute garantie d'avantages économiques au bénéfice de l'Iran", a empêché de déboucher sur des résultats au terme de la réunion tenue entre le négociateur en chef iranien, Ali Bagheri, et le coordinateur adjoint pour la politique étrangère de l'Union européenne, Enrique Mora. .

Plus tôt dans la journée, l'agence a rapporté les déclarations du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, qui a affirmé : “Je crois que si la partie américaine est déterminée sérieusement et agit de manière réaliste, un accord serait alors à portée de main, à ce stade et lors de ce cycle de pourparlers".

Le ministre a ajouté: "Nous sommes sérieux et nous ne franchirons en aucun cas nos lignes rouges qui ont été tracées pour se conformer, au maximum, aux intérêts nationaux".

Les principales divergences entre l'Iran et les États-Unis tournent autour du retrait des organisations liées au Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) des listes terroristes et les garanties du non-retrait des futures administrations américaines de l'accord sur le nucléaire.

Les diplomates iraniens, américains ainsi que ceux de cinq autres pays, négocient depuis des mois, dans la capitale autrichienne Vienne, pour conclure un accord rétablissant les restrictions sur le programme nucléaire de Téhéran, et ce, en échange de la levée des sanctions économiques réimposées par l'ancien président américain, Donald Trump, après le retrait de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien en mai 2018.

* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.

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