Faits marquants de l'actualité internationale
- Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures

Tunisia
AA / Tunis / Majdi Ismail
*MOYEN-ORIENT
- Donald Trump demande l'‘’annulation immédiate’’ du procès pour corruption du PM israélien Netanyahu
Le président américain Donald Trump a demandé mercredi l’’’annulation immédiate’’ du procès pour corruption du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qu'il a qualifié de ‘’chasse aux sorcières.’’
‘’Une telle chasse aux sorcières, pour un homme qui a tant donné, est impensable pour moi. Il mérite bien mieux que cela, et l'État d'Israël aussi. Le procès de Bibi Netanyahu devrait être ANNULÉ IMMÉDIATEMENT’’, a écrit le président américain dans un message publié sur sa plateforme Truth Social et consulté par Anadolu.
‘’Bibi Netanyahu a été un GUERRIER, comme il n'y en a jamais eu dans l'histoire d'Israël, et le résultat a été quelque chose que personne ne pensait possible, l'élimination complète de potentiellement l'une des plus puissantes armes nucléaires dans le monde’’, a souligné Donald Trump. Et d’ajouter : ‘’Probablement personne d'autre que Benyamin Netanyahu n'aurait pu travailler en meilleure harmonie avec le président des Etats-Unis. Les Etats-Unis ont sauvé Israël (dans la guerre avec l'Iran, ndlr) et maintenant les Etats-Unis vont sauver Bibi Netanyahu.’’
- L’Espagne fustige l’UE pour son inaction face à la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a vivement critiqué, jeudi, l’Union européenne pour son inaction face à l’offensive israélienne à Gaza, regrettant qu’aucune suspension de l’accord d’association avec Israël n’ait été décidée.
« Cela n’a absolument aucun sens que nous ayons adopté 18 paquets de sanctions contre la Russie pour son agression contre l’Ukraine et l’Europe, alors que nous sommes incapables, par pure politique de deux poids deux mesures, de suspendre l’accord avec Israël, alors qu’ils violent de manière flagrante l’article 2 sur les droits humains », a-t-il déclaré, en amont du sommet du Conseil européen à Bruxelles.
Sanchez a ajouté qu’il insisterait lors de la réunion de jeudi pour que l’UE suspende « immédiatement » l’accord d’association avec Israël.
Pour rappel, l’article 2 de l’accord d’association UE-Israël dispose que le respect des droits humains et des principes démocratiques constitue un « élément essentiel » de ce partenariat.
L’Espagne et l’Irlande avaient commencé à demander une révision de cet accord dès février 2024. Mais l’UE n’a consenti à étudier la question qu’après une initiative néerlandaise lancée en mai.
- Paris plaide pour une relance du dialogue sur le nucléaire iranien
Christophe Lemoine, porte-parole du Quai d’Orsay, a réaffirmé jeudi 26 juin la position de la France sur le dossier iranien : soutien résolu à la diplomatie, refus absolu de voir l’Iran accéder à l’arme nucléaire et exigence de la libération de deux ressortissants français détenus à Téhéran.
Cette déclaration intervient après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, salué par Paris comme une « nouvelle positive ».
Par voie de déclaration, le porte-parole a rappelé que « depuis le 13 juin, nous avons suivi avec préoccupation les frappes échangées entre Israël et l'Iran, puis les frappes menées par les États-Unis contre trois sites nucléaires iraniens ». Il a ensuite salué le cessez-le-feu annoncé par Washington : « L'annonce par le président Trump d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran ce mardi est une nouvelle positive que nous saluons. »
Dans cette séquence de tension, la France martèle son attachement à la désescalade. « Nous avons appelé depuis le début des frappes à la désescalade et à un cessez-le-feu », a poursuivi Christophe Lemoine, ajoutant : « Il est en effet dans l'intérêt de tous d'éviter un nouveau cycle de violence. »
Le Quai d’Orsay veut faire de cette accalmie une opportunité pour renouer les fils du dialogue nucléaire. « Le cessez-le-feu doit permettre la reprise de négociations sur l'encadrement du programme nucléaire iranien ainsi que sur l'ensemble des défis sécuritaires posés par l'Iran. »
- Iran : Le Conseil des gardiens de la Constitution approuve un projet de loi suspendant la coopération de Téhéran avec l’AIEA
Le Conseil des gardiens de la Constitution, organe en charge d’examiner la législation en Iran, a approuvé jeudi un projet de loi en faveur d’une suspension de la coopération entre Téhéran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
‘’La proposition visant à exiger du gouvernement la suspension de sa coopération avec l’AIEA a été examinée par le Conseil des gardiens et jugée conforme aux principes de la charia et de la Constitution’’, a rapporté à l’agence de presse officielle IRNA citant le porte-parole du Conseil, Hadi Tahan Nazif.
Le projet de loi sera transmis à la présidence de la République iranienne pour sa ratification finale.
Mercredi, la télévision d’Etat iranienne a annoncé que 221 députés avaient voté en faveur du texte, un député avait voté contre et une abstention. L’Iran est signataire depuis 1970 du traité de non-prolifération (TNP) garantissant l’usage pacifique de l’énergie atomique sous le contrôle de l’AIEA.
La Russie a exhorté son allié iranien au Moyen-Orient, à poursuivre la coopération avec l'AIEA, a indiqué jeudi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, après le vote la veille par le Parlement iranien en faveur d'une suspension.
- Les dirigeants de l'UE déplorent la situation humanitaire désastreuse et la mort de civils à Gaza
Les dirigeants des États membres de l'Union européenne ont déploré, jeudi, l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza et le nombre croissant de victimes civiles, appelant Israël à lever totalement son blocus.
Réuni en sommet à Bruxelles, le Conseil européen a exhorté Israël à permettre "un accès immédiat, sans entrave et à grande échelle" à l'ensemble de la bande de Gaza afin de permettre la distribution massive de l'aide humanitaire.
Dans les conclusions adoptées lors du sommet, les dirigeants de l'UE ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la libération inconditionnelle de tous les otages, soulignant la nécessité d'une cessation permanente des hostilités.
"L'Union européenne est prête à contribuer à tous les efforts déployés pour parvenir à cette solution et demande à toutes les parties de s'abstenir de toute action susceptible d'en compromettre la viabilité", ont-ils noté.
Les dirigeants européens ont également exhorté Israël à se conformer au droit international et à assurer la protection des civils et des travailleurs humanitaires, ainsi que des infrastructures civiles, notamment les hôpitaux, les écoles et les installations des Nations unies.
Par ailleurs, les dirigeants ont réitéré leur ferme condamnation de la violence des colons et de l'expansion illégale des colonies en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, et ont appelé à de nouvelles sanctions à l'encontre des colons extrémistes et leur soutien.
*FRANCE
- La dette publique atteint 3 345,8 milliards d’euros, soit 114 % du PIB (Insee)
La dette publique de la France a atteint 3 345,8 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2025, soit 114 % du produit intérieur brut (PIB), a indiqué ce jeudi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Le montant de la dette est ainsi en hausse de 40,5 milliards d’euros par rapport à la fin de l’année dernière.
Cette nouvelle hausse de la dette publique intervient au moment où le Gouvernement Bayrou - en quête d’un budget pour 2026 - est menacé de censure par la gauche après l’échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux, et alors qu’il réunit un ‘’comité d’alerte’’ ce jeudi sur les aléas susceptibles de plomber davantage les finances publiques, rapporte La Croix.
La dette publique française est la troisième par ordre d'importance après celles de la Grèce et de l'Italie. Un montant énorme alimenté par les crises financières, sanitaires et inflationnistes, qui ne pesait que 57,8% du PIB fin 1995, souligne l’Insee.
Par ailleurs, l’Insee et la Banque de France s'attendent à 0,6% de croissance en 2025, et le Gouvernement à 0,7%, un net ralentissement par rapport à 2024 (1,1%), et ce, en raison de l’incertitude internationale liée notamment à la hausse des droits de douane américains ou aux tensions au Proche-Orient.
- Contrôle d’identité "au faciès" : La France condamnée par la CEDH
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné, jeudi, la France pour contrôle d’identité discriminatoire. C’est la première fois que la France est condamnée pour ce motif.
La France a été condamnée pour violation de l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme, relative à l’interdiction de la discrimination, combiné à l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale).
Le plaignant, Karim Touil, avait subi trois contrôles d’identité en dix jours. La CEDH a conclu qu’il existait dans son cas "une présomption de traitement discriminatoire à son égard et que le gouvernement n’est pas parvenu à la réfuter". L’Etat français doit par conséquent lui verser 3 000 euros pour dommage moral.
Selon une enquête du Défenseur des droits (DDD) rendue publique mardi, en 2024, 26 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été contrôlées par la police ou la gendarmerie au moins une fois au cours des cinq dernières années, contre 16 % en 2016.
- « Tous ceux qui ne voteront pas la censure seront complices de la macronie », met en garde LFI
La France insoumise (LFI) a annoncé son soutien à la motion de censure déposée par le Parti socialiste (PS) ce mercredi, visant à faire tomber le gouvernement.
Par voie de communiqué publié jeudi, le groupe LFI-NFP a indiqué qu’il « regrette le sectarisme » du Parti socialiste, qui a choisi de présenter seul cette motion, refusant la proposition d’un texte commun émanant de l’ensemble des forces de gauche. La formation insoumise fustige une attitude qu’elle juge incohérente, mais affirme néanmoins qu’elle votera la motion : « Nous refusons d’ajouter le ridicule au sectarisme ».
Le communiqué met en cause la responsabilité du Parti socialiste dans la situation actuelle, notamment son refus de voter les précédentes motions de censure depuis janvier. Selon LFI, le PS cherche désormais à « corriger les dégâts produits par sa décision » de ne pas avoir contribué plus tôt à renverser le gouvernement.
Le groupe LFI-NFP accuse également les socialistes d’avoir permis l’adoption de mesures parmi « les plus régressives depuis 40 ans », citant pêle-mêle le « pire budget », des « discours et des dispositions racistes et xénophobes » ou encore un agenda écologique « régressif ».
La motion de censure est qualifiée par LFI d’« heure de vérité » : « Tous ceux qui ne voteront pas cette motion de censure seront complices du maintien au pouvoir du macronisme et de la retraite à 64 ans »,
- France : 75 000 foyers toujours privés d’électricité après les orages
Près de 75 000 foyers étaient toujours privés d’électricité ce jeudi 26 juin à 12 h 30 en France, selon un bilan actualisé d’Enedis. Ces pannes font suite aux violents orages qui ont balayé l'Hexagone la veille, provoquant de lourds dégâts sur le réseau électrique et privant plus de 100 000 foyers d'électricité, selon la même source.
Par voie d’un communiqué, le gestionnaire du réseau a indiqué que les régions les plus touchées sont le Nord Midi-Pyrénées et l’Auvergne (20 000 foyers chacune), le Centre-Val de Loire (10 000), la Normandie (9 000), la Bourgogne (8 000) et le Limousin (8 000).
Ces coupures sont principalement causées par des arbres et des branches tombés sur les lignes. Enedis a déployé ses équipes sur le terrain pour rétablir l’alimentation électrique, alors que la sécurité civile évoque également 70 000 foyers concernés.
Dans le Tarn-et-Garonne, un enfant de 12 ans est mort, écrasé par un arbre alors qu’il se réfugiait avec ses sœurs près d’un cours d’eau. En Mayenne, un homme a été tué dans des circonstances similaires alors qu’il circulait en quad.
Outre ces deux victimes, les violents orages ont fait également 17 blessés dont un grave.
- Bétharram : le co-rapporteur de la commission d’enquête accuse Bayrou de parjure et réclame la saisine de la justice
Le co-rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires, Paul Vannier, demande à ce que la justice soit saisie contre trois des personnes auditionnées, dont le Premier ministre Français Bayrou, qu’il accuse de parjure.
Dans un courrier rendu public ce jeudi, le député LFI (La France Insoumise) demande à la présidente de la commission, Fatiha Keloua-Hachi, de signaler les faits à l’autorité judiciaire.
Dans le détail, Paul Vannier affirme que le chef du gouvernement s’est contredit lors de son témoignage et que certaines de ses déclarations ont été démenties par d’autres témoins auditionnés.
Il estime également que François Bayrou a fait des déclarations inexactes en contestant le contenu d’une enquête de Mediapart pour laquelle il affirmait vouloir saisir la justice pour « diffamation ».
*UKRAINE
- La Hongrie s’oppose à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, estimant que cela reviendrait à « intégrer la guerre »
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a exprimé jeudi une vive opposition à une éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, estimant que l’intégration d’un pays en guerre représenterait une menace sérieuse pour la stabilité du bloc.
S’exprimant en amont du sommet du Conseil européen à Bruxelles, Orban a déclaré que 95 % des Hongrois avaient voté contre l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.
« Le problème, c’est la guerre », a-t-il affirmé. « Si nous intégrons l’Ukraine dans l’Union européenne, nous intégrons la guerre », a martelé Viktor Orban.
Il a insisté sur le fait que la Hongrie ne souhaitait pas partager une communauté politique et économique avec un pays actuellement en conflit.
« Nous ne voulons pas faire partie d’une communauté avec un pays en guerre, qui représente un danger imminent pour nous. Car si un membre de l’Union européenne est en guerre, cela signifie que l’Union européenne est en guerre, et cela ne nous plaît pas », a-t-il dit.
- La Russie confirme qu’Istanbul reste le lieu des négociations de paix avec l’Ukraine
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé jeudi qu’Istanbul restait le lieu des négociations entre Moscou et Kiev.
Répondant à une question d’Anadolu lors d’un point presse à Moscou, Zakharova a précisé que la date du prochain cycle de discussions serait fixée par les chefs des délégations.
« Nous partons du principe qu’Istanbul reste le lieu des négociations. Quant à la date du prochain cycle direct entre la Russie et l’Ukraine, elle sera déterminée par les chefs des délégations », a-t-elle déclaré.
Elle a par ailleurs exprimé la reconnaissance de la Russie envers la Türkiye pour son hospitalité et son rôle constant dans la facilitation du processus de dialogue.
*AFRIQUE
- Manifestations au Kenya : au moins 16 morts et 400 blessés, selon Amnesty International
Les manifestations marquant le premier anniversaire des émeutes contre le projet de loi de finances au Kenya ont entraîné au moins 16 morts et 400 blessés, a déclaré Amnesty International Kenya jeudi.
L’ONG de défense des droits humains a indiqué avoir reçu des témoignages selon lesquels certains policiers conseillaient aux familles des victimes de renoncer à des examens post-mortem et de procéder directement aux enterrements.
Amnesty International Kenya a exhorté les victimes et leurs familles à documenter les preuves médicales, à exiger un examen post-mortem indépendant et à éviter tout enterrement sans réponses claires.
Des milliers de Kényans sont descendus dans les rues mercredi pour marquer le premier anniversaire des manifestations spectaculaires contre le projet de loi de finances, organisées le 25 juin 2024, qui avaient conduit à la prise d'assaut du Parlement et à des tirs de la police qui ont fait plus de 60 morts.
L’administration du président William Ruto avait alors fait l’objet de vives critiques pour sa gestion de ces protestations, qui avaient aussi causé d’importants dégâts matériels.
- Procès RDC-Rwanda : La Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples juge recevable la requête de Kinshasa
La Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) s'est déclarée, ce jeudi, compétente pour juger l’affaire opposant la République démocratique du Congo (RDC) au Rwanda, jugeant recevable la requête déposée par Kinshasa contre Kigali.
"La Cour rejette l’exception d’incompétence soulevée par la partie défenderesse et se déclare compétente pour connaître de cette affaire", a dit le juge doyen Rafaa Ben Achour, dans la lecture de son arrêt, relayé par l'agence congolaise de presse (ACP / Officielle).
La Cour a également enjoint le Rwanda de déposer ses conclusions sur le fond de l’accusation dans les quatre-vingt-dix (90) jours, précise l'ACP.
La RDC avait déposé la requête devant la CADHP à Arusha, en Tanzanie, en 2023, alléguant de violations des droits de l'homme par le Rwanda, notamment la traite des êtres humains, la torture, et des traitements ou peines cruels ou dégradants dans l'est du Congo, près de la frontière rwandaise.
La décision de la CADHP intervient après une deuxième audience tenue le 13 février dernier, où la question de la recevabilité de la requête congolaise était au centre des débats. Le Rwanda avait contesté la compétence de la Cour et demandé le rejet de la requête de la RDC.
*MONDE
-La Chine exhorte l’Otan à cesser « d’attiser la confrontation » et à abandonner la « mentalité de guerre froide »
‘’Si l’Otan se soucie réellement de la sécurité en Europe et dans le monde, elle devrait arrêter de jeter de l’huile sur le feu et d’alimenter les confrontations’’ a déclaré Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse à Pékin.
Mardi, le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, avait affirmé lors du Forum public de l’Otan que l’alliance « n’a pas été créée uniquement pour combattre les Russes en cas d’attaque. Ils représentent nos menaces les plus immédiates et à long terme. »
« Mais nous voyons également la Chine se réorganiser. Nous voyons ce que font la Chine, la Corée du Nord et l’Iran pour soutenir l’effort de guerre russe, une guerre non provoquée contre l’Ukraine », a ajouté Rutte.
Guo a qualifié ces propos de « diabolisation du développement militaire normal de la Chine » et d’« excuse supplémentaire pour permettre à l’Otan d’augmenter massivement ses dépenses militaires et d’élargir sa présence au-delà de ses frontières, notamment dans la région Asie-Pacifique ».